Démon des morts (Le)

Auteur / Scénariste: 
Illustrateur / Dessinateur: 
Traducteur: 


Il est veuf. Il est seul sur terre.

Alors qu’il noie son chagrin dans l’alcool, sa chère disparue vient lui rendre visite sous la forme d’un spectre.

Quelques morts suspectes et voilà notre héros plongé dans une malédiction vieille de presque trois cents ans.

Quoiqu’on en dise, Masterton n’a pas son pareil pour nous inventer une malédiction. Il la rend d’une crédibilité à toute épreuve.

Jamais je n’ai pensé que cette histoire de démon était construite de toutes pièces.

Bien entendu, le style Masterton demeure.

Cette approche de la terreur à l’état pur si spécifique à Masterton est bel est bien là.

Il nous met l’eau à la bouche avec des passages bien flippants. Puis, il nous pique au vif pour ne plus relâcher son étreinte.

Sans oublier de gratiner l’histoire de quelques scènes torrides, au sens sexuel, j’entends bien.

C’est sûr, l’on pourrait regretter qu’il ne varie pas beaucoup son style et son approche de l’histoire. C’est réglé comme du papier à musique.

Ses héros sont bien souvent des amateurs d’art. Ils possèdent une galerie d’art ou un magasin d’antiquités. C’est la marque de fabrique de Masterton.

Mais s’il changeait de style, aimerions-nous toujours se plonger dans ses histoires ?

Un artiste quelqu’il soit a un style bien à lui.

S’il le change, il déçoit ses fans et n’attire pas forcément ceux qui ne l’aimaient pas auparavant.

Moi le premier.

MASTERTON Graham, Le démon des morts, traduction de François TRUCHAUD, illustration de Sarry LONG, Editions MILADY

Type: