Fille de mes rêves (La)

Kamel Touzani est un ado de banlieue futuriste. Il bosse comme gardien de parking dans une des plus florissantes entreprises qui a développé Real Dream, un programme de rêves contrôlés qui a envahi la société. Muni une box, après endormissement, vous contrôlez vos rêves dans l’espace Real Dream via un avatar qui vous ressemble.

La vie de Kamel bascule le jour où il échange sa clé Real Dream contre celle de Marc Herpoux, contrôleur de rêves dans la société. Kamel voulait juste draguer sa remplaçante de français, Lara Rastelli, en utilisant un avatar autre que celui du petit Beur de banlieue à acné juvénile. Mais la vie a décidé autre chose : Marc est assassiné et Kamel est bien sûr le coupable idéal.

Si, en soi, l’idée du rêve devenu réalité n’a rien d’innovant, ce roman est vachement bien mené sur les pistes du thriller. Son côté avant-gardiste du rêve vécu via avatar ne le rend pas très éloigné de notre réalité et cette « dérive » vers les vies virtuelles fait quand même un peu peur. Et pourtant, à l’ère des rencontres amoureuses du Net, on y est quasi déjà.

Le final est un peu téléphoné avec comme seule excuse que peu d’autres fins auraient été crédibles et surtout auraient satisfaits de la même manière un public féminin de 11-15 ans.

La fille de mes rêves par Christophe Lambert et San Vansteen, illustration de Pepito Lopez, Soon