Rêves mortels
Sam a une vie bien rangée. Elle travaille dans la publicité et est mariée avec un financier.
Cette vie aisée et qui paraît sans anicroche a tout de même un problème de taille : Sam a des cauchemars. De terribles cauchemars qui depuis peu ont fâcheuse tendance à se matérialiser dans sa vie.
Des indices qui la mèneront dans un rébus complexe et implacable.
Peter James a tissé ce roman comme une immense toile d’araignée, lançant ici et là des indices qui nous trompent et nous emmènent dans un dédale tortueux.
Un indice en cache un autre. Tout cela dans une avalanche de faux semblants.
Les cauchemars de Sam sont décortiqués d’une manière chirurgicale.
J’ai été ballotté d’un côté à l’autre. Chaque fois que je pensais avoir trouvé le dénominateur commun aux étranges prémonitions de Sam, je me retrouvais dans un cul-de-sac.
Alors, Peter James m’entrouvrait une autre porte. Je m’y engouffrais tête baissée en croyant dur comme fer que la solution à cette machination machiavélique était là, juste au bout de la page. Tout cela, bien entendu, au travers de flashs oniriques qui parcourent le sommeil de notre héroïne.
Subitement, le voile s’est levé, comme un brouillard qui s’estompe aussi vite qu’il est apparu et je me suis retrouvé devant le fait accompli.
C’était si simple que cela ?
C’était juste là, à portée de mains ?
Comme quoi, quand notre imagination se débride sous l’influence d’un scénario bien ficelé, l’on peut se retrouver bien loin de la vérité.
Je recommande particulièrement ce roman à celles et ceux qui apprécient les thrillers fantastiques.
On est dans même ordre d’idées que le film « Apparences » de Robert Zemeckis.
Rêves mortels de Peter James, Editions Milady, traduction : Jazenne Tanzac, illustration : Anne-Claire Payet