Glissement de temps sur Mars
Sur un Mars tel que l’imaginaient encore les romans du vingtième siècle, avec des indigènes qui survivent autour des canaux érigés par leurs ancêtres, les colons venus de la Terre survivent tant bien que mal. Jack Bohlen est un réparateur d’engins électroniques et son voisin Otto Steiner a un fils, Manfred, autiste élevé dans un camp. Le roman raconte donc comment le responsable d’une colonie, Arno Kott, va embaucher Jack Bohlen pour communiquer avec Manfred, qui vit dans un autre temps, et dont Kott croit qu’il peut prédire l’avenir, comment en fin de compte tout ne sera qu’un épisode sans conséquence...
Bien qu’un roman mineur, paru en feuilleton dans Galaxy et dans le second Galaxie français, ce roman est assez distrayant. Les hypothèses sur lesquelles il s’appuie sont plus farfelues que vraiment utiles et les personnages sont superficiels ; mais le roman n’a aucune prétention à découvrir une vérité cachée, juste celle de faire sourire.
Glissement de temps sur Mars, par Philip K Dick, traduit par Henry-Luc Planchat, J’ai Lu n°10895, réédition en 2022, 318 p., 8€20, ISBN 978-2-290-36524-1