Deux cierges pour le diable
Caterina a 16 ans et parcourt le monde avec son père. Ils sont en Pologne quand sortant des toilettes d’une station d’essence, Cat découvre son cadavre et prend ses jambes à son cou, en emportant l’épée de son papa.
Oui, Cat est une humaine, tout ce qu’il y a de plus banal mais son père est un Ange transsubstantié, et son épée est angélique.
Sous l’émotion et la pression, Cat décide de venger son père et retourne en Espagne, là où vit un ami prêtre.
Petit à petit le danger se rapproche et malgré toutes ses recherches et l’aide d’Angelo (oui, c’est quand même un démon mineur malgré son nom), elle se heurte à des pouvoirs en place bien trop forts pour elle…
Un jour, pensant suivre un ange qui l’emmènerait chez les congénères de son père, Cat est poussée sous un métro…
La suite est une bonne surprise, donc je ne vais pas en parler… Disons de Cat continue à faire ses recherches et découvre qu’Anges et Démons, c’est une relation encore plus complexe qu’il n’y paraissait.
Après une trilogie et sa préquelle (Chroniques de la Tour et l’Elfe Fenris – cliquez à droite sur le nom de l’auteur pour accéder aux critiques précédentes), voici Laura Galleco Garcia dans un style un peu plus mûr, même si l’héroïne n’a que 16 ans et donc que nous restons dans une littérature ado.
Les anges sont à la mode (Dan Brown booste les best-sellers avec tandis que d’autres titres sont tout aussi réussis comme « Ce que disent les nuages » et « Le crépuscule des anges » de Corinne Guitteaud) mais chacune de mes lectures m’a apporté une vision différente.
Ici on est dans un esprit entre la destruction de la terre, la Genèse et la création, matinée de créationnisme (cette tendance à tout faire passer par Dieu). Gardons notre libre arbitre sur ces aspects mais nous pouvons profiter de cette lecture très distrayante qui nous fait découvrir une héroïne délicieusement contestataire et nous traine un peu partout sur les continents, dans un style léger et très facile à lire qui m’a beaucoup plu.
Deux cierges pour le diable de Laura Gallego Garcia, traduit par Faustina Fiore, Baam !