Fabrique de doute (La)

Un Lycée comme il faut, plein d’enfants de riches, aux USA. Alix découvre que son père n’est peut- être pas l’homme bien qu’elle pense. Son père est à la tête d’une boite de communication. Il pourrait manipuler et jouer les lobbyistes dans l’ombre pour favoriser les entreprises clientes et effacer les éléments qui nuisent à leur croissance.

Moïse et son groupe commencent par attirer son attention avec un « attentat » aux rats dans son lycée, puis son enlèvement.

Mais Alix veut ne pas se limiter à retrouver ce séduisant jeune homme mais aussi vérifier qui joue avec ses sentiments : le menteur paternel ou le menteur séducteur ?

Bacigalupi est un auteur heureux ! En peu de romans, il a acquis une aura de sérieux et de qualité et a reçu de nombreux prix pour sa littérature souvent orientée jeunesse. S’il a souvent été dans la SF, « La fabrique de doute » est plus un thriller et un roman-document. Du genre qui permet la réflexion tant personnelle qu’un travail de groupe au lycée sur la critique des sources.

Le roman pourra aussi rencontrer un public adulte et ouvrir les yeux à nos ados ultra-connectés qui ne prennent même plus la peine de vérifier quoi que ce soit avant de le partager sur les réseaux sociaux.

Son écriture est nerveuse et dense, la masse d’infos est importante même si elle porte sur un cas qui devrait donner une idée précise de la méfiance à porter à tout ce que nous lisons.

Ouvrez les yeux ! Ce livre devrait être inscrit sur les listes de l’Éducation nationale.

La fabrique de doute par Paolo Bacigalupi, traduit par Patrick Marcel, Le Diable Vauvert