FENRIS Michael 01

Auteur / Scénariste: 

Bonjour Michael.  Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Alors, j’ai 49 ans, trois enfants, je vis en région parisienne où j’exerce la profession de médecin. Je profite de mes soirées et de mes temps libres pour écrire quasiment sans discontinuer depuis près de 35 ans. Et pour lire aussi, beaucoup, et de tout.

 

Petite question toute simple : pourquoi l'écriture ?

Au début, comme une envie d’imiter mes idoles : en premier lieu, Henri Vernes, mais aussi Lovecraft, Ray, Hodgson, King. Ensuite, une évidence : la meilleure façon de pouvoir exprimer tout ce qui me passe par la tête. Et une formidable échappatoire de la grisaille du monde quotidien. J’écris aussi pour rêver.

 

Comment abordes-tu l’écriture d’un roman ?

C’est souvent une petite idée qui m’effleure. Soit je l’utilise tout de suite, soit je la note sur un vieux cahier de textes pour y revenir plus tard. Mais en général, dès que j’ai une idée, elle tourne à l’obsession jusqu’à ce que je commence à écrire. Après je n’ai en général pas de plan. À partir de quelques idées, je me lance et je vois où ça m’emmène. C’est très rare que je sache à l’avance comment l’histoire va finir.  Ou que  l’histoire soit complètement changée en cours de route.

 

Si tu devais définir ton univers, que dirais-tu pour inciter les lecteurs à te découvrir ?

Alors, c’est assez compliqué… Mon premier est plutôt du style thriller fantastique, le second post apocalyptique, le troisième franchement fantastique. J’ai les deux prochains qui sont un, dans le style de Feuilles, l’autre plus thriller conventionnel. Je dirais que j’aime surtout les histoires où il existe toujours une part de réel même dans le fantastique, où les personnages sont cabossés ou ordinaires, et non des super héros. Et j’essaie d’être le plus visuel possible.

 

Quelles sont tes influences littéraires ?

Assez multiples, comme tu as pu t’en rendre compte ! D’abord bien sûr, celui qui m’a donné envie d’écrire, Henri Vernes. Puis les grands noms du fantastique, Lovecraft que j’ai découvert à 9 ans avec L’abime du temps. Il y a eu ensuite Hodgson et Carnaki, et Jean Ray et Malpertuis. Le choc. J’aime aussi beaucoup Stephen King, Dean Koontz, et dans un tout autre genre, Michael Connelly. On pense que les romans policiers et de Cour d’appel, on en a fait le tour, et il a toujours cette petite idée en plus qui fait la différence.

 

Quelle est l'histoire que tu as écrite et dont tu es le plus fier jusqu'à présent ?

Spontanément, je dirais Feuilles. Parce que c’est la première éditée, donc c’est un évènement particulier. Après, j’ai écrit un bouquin d’épouvante il y a pas mal d’années sur les loups-garous, qu’il faudra que je reprenne un jour, mais de celui-là j’en suis fier parce que même s’il est bancal, c’est le premier que j’ai écrit jusqu’au bout. Et Aaverhelyon parce que l’édition de ce bouquin, c’est aussi une histoire d’amitié avec Nick Gardel.

 

Y a-t-il un genre littéraire que tu aimerais aborder et que tu n’as pas encore fait ?

J’ai l’intention de reprendre un vieux projet de roman noir, à la façon de Hammett et Chandler. J’adore Raymond Chandler et son personnage de Philip Marlowe. J’ai vraiment envie de me lancer dans ce genre d’aventure à la façon des pulps !

 

Comment te sens-tu au lancement d’un nouveau roman ?

Excité, et parfois un peu dépassé. J’ai l’impression que je n’écris pas assez vite et je pense déjà au suivant !

 

Quels sont tes projets ?

Pour l’été, je vais revoir le prochain roman à paraître aux éditions Prisma en novembre. Parallèlement, je termine un roman d’horreur, et j’aimerais bien préparer un recueil des nouvelles déjà écrites.

 

Un site ou un blog ou les lecteurs peuvent suivre tes activités ?

Pour l’instant, en dehors de ma page Facebook, je n’ai pas encore de site. J’avoue ne pas être très doué en informatique. Je regrette le temps d’iWeb sur Apple !

 

Un petit mot pour la fin?

À chaque fois que je lis ou que j’entends un avis sur un livre que j’ai oublié, je ressens une immense fierté d’avoir été jusque là. Et je me dis que j’ai beaucoup de chance que certains aient pris le pari que je pourrais faire quelque chose, qu’ils ont cru en moi.  Donc, par delà cette interview, ce sont tous les lecteurs que je remercie. La route est encore longue, s’ils sont prêts à faire un bout de chemin avec moi, ça sera génial !

 

Critique de Aaverhelyon 

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