Évangile selon Eymerich (L’)
L’évangile selon Eymerich est le dernier épisode d’un cycle qui en compte dix. N’ayant pas lu les neuf premiers, j’avais un peu la crainte de ne pouvoir suivre l’intrigue. Ce ne fut pas le cas, le roman étant conçu de telle sorte qu’un lecteur néophyte puisse s’y retrouver. Et très vite l’on se retrouve pris.
L’histoire débute (ou se poursuit, c’est selon) à Barcelone, en 1372. Eymerich, prêtre dominicain nanti de la charge de grand Inquisiteur au royaume d’Aragon, est sur les traces d’un mystérieux personnage dont le cadavre a disparu après sa pendaison dans la cellule où il était emprisonné. Cet adversaire de taille n’aura de cesse de dresser pièges et obstacles dans cette quête qui nous mène jusqu’en Sicile. Dans une atmosphère décadente et fantastique, Eymerich va devoir débrouiller les fils d’une enquête mêlant surnaturel et ésotérisme, tandis qu’en d’autres temps, sous d’autres cieux, une jeune femme mène sa propre vendetta. La réponse à tous ces mystères se trouve-t-elle dans le Liber Aneguenemis, un livre dont la possession est un péché mortel ? Ou se trouve-t-elle dans la manipulation tout aussi interdite des quatre essences alchimiques ? Le mot de la fin ne nous sera donné qu’au terme d’une confrontation étonnante.
Ce roman captivant qui navigue entre intrigue policière, roman historique et science-fiction, devrait plaire à tous les érudits et amateurs d’ovnis littéraires.
Le cycle de l’Inquisiteur a été couronné en France par le Grand Prix de l’Imaginaire, le Prix Tour Eiffel, et il caracole en tête des listes de best-sellers en Italie.
L’évangile selon Eymerich de Valerio Evangelisti, traduit par Jacques Barbéri, La Volte
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