Novae
Jeune fille de bonne famille, Alwaïd est élevée par sa mère pendant que son père réside à l’étranger pour affaires. Très sensible, l’étrange enfant se cherche face à une mère trop protectrice. Aphélie est une petite fille abandonnée qu’un prêtre recueille puis élève. Mais la voix de la jeune fille est destructrice et elle s’enfuit, toujours et encore. Deux destins éloignés que seules les Ténèbres pourraient rapprocher.
Élisabeth Ebory livre une œuvre poétique et recherchée, dénuée de la fureur de l’action. L’ambiance est aux huis clos qui enserrent chaque jeune fille, jusqu’à l’explosion finale et à la remise en cause de l’existant. L’atmosphère est sombre et fantastique, les deux jeunes femmes luttant pour échapper à leurs cauchemars.
Novae est un joli texte dont la logique n’est pas évidente, ce qui rend un peu perplexe sur les fondements de l’intrigue. Le doute demeure sur la nature des jeunes filles et le final n’offre pas de révélation éclairante, laissant une impression mitigée sur l’histoire racontée. A noter la (encore une fois) superbe couverture de Magali Villeneuve.
Novae d’Élisabeth Ebory, illustré par Magali Villeneuve, aux éditions Griffe d’Encre