Dybouk

Ceux qui sont fans de démons en tous genres et de la Seconde Guerre mondiale, soyez les bienvenus.

Les autres ?

Bon… d’accord, je vous garde quand même.

Courant 1943,  la liquidation du ghetto de Varsovie par les nazis commence. La résistance juive se rassemble pour un dernier baroud d’honneur.

Pour mourir, autant mourir ici les armes à la main. Mourir comme des combattants, non comme des moutons que l’on mène à l’abattoir, connaissant leur destination... Le camp de vacances des joyeux lurons : Treblinka.

Quand le combat entre David et Goliath s’approche à grands pas, une aide inattendue se trouve à leurs côtés : un démon juif fait face aux nazis et leur assène des coups de boutoir terrible.

Je n’ai qu’une seule critique fondée.

Pourquoi 29 pages et non 290 ?

Je me suis délecté. Savourer ces instants de combat horrible où enfin les nazis connaissent la peur et la douleur.

Je l’ai lus et relus, appréciant chaque détail. Découvrant certaines significations cachées.

Et cette fin somptueuse qui ne nous laisse pas sur notre faim, mais qui pourrait changer le cours de l’histoire.

Se servir d’un fait historique et l’amener dans le fantastique est une riche idée. Surtout que les nazis étaient fervents de tout ce qui touchait à l’occultisme.

J’ai lu assez de livres sur les criminels nazis (pléonasme. Oups !), leurs essais sur les hommes aussi bien médicaux que d’autres aussi, atroces et ignobles.

Dybouk par Patrice Quélard, Nutty Sheep éditions, 29 pages, E-book : 0.99 euros

Site de Nutty Sheep : http://nutty-sheep.com/index.php