DUPRE LA TOUR Florence

Capucin a trente ans. C’est un homme beau, grand et fort. Et c’est du côté de Marseille qu’on le retrouve. Là en bas, il convoite un objet précieux qu’il compte voler au Seigneur Adowaire. Pour l’accompagner, il a ce coquin de Patenôtre. Mais nos deux compères devront faire vite, car le duo du Diamant noir, la forte Octogonda et la téméraire Scarlet rôdent aussi dans le coin. Seulement voilà, ni les uns, ni les autres n’auront l’objet, car Adowaire veille. D’un tour de force, il les envoie tous les quatre en prison. Le lendemain, arrive le moment de la pendaison.

Pour se faire de l’argent, Capucin pille les églises. Il en tire des trésors fabuleux qu’il revend des sommes dérisoires à des marchands sans scrupules. Cet argent, il le dépense dans les tavernes. C’est là qu’il découvre la bière, cette enivrante boisson à l’odeur nauséabonde. Il en boit jusqu’à devenir saoul. A son lendemain de cuite, le réveil est difficile. Merlin, venu récupérer sa baguette magique, lui balance un seau d’eau à la tronche et menace de l’ensorceler s’il ne lui rend pas son bien. Manque de pot, Capucin s’est fait voler la baguette dans la nuit.

Demain, c’est le Grand tournoi ! Capucin, fils de chevalier, tient à voir son père triompher, comme chaque année. Il demande l’autorisation à sa mère et assiste au plus effroyable des spectacles. Son père, l’illustre Gauvain, perd son dernier duel face à Chrysostome, un chevalier de bas étage. Le bras tranché, blessé dans son honneur, il n’a plus qu’à disparaître parmi la populace des anonymes. Dans les premiers temps, l’ex chevalier garde le lit pendant que sa femme veille à son chevet. De toute façon, Madame ne compte certainement pas se salir les mains à la tâche.