Taranis et Parfenia, Les rêveurs du temps T1

Des jumeaux de 16 ans se découvrent « rêveurs du temps ». Tim et Eloïs fuient leur maison après un rêve prémonitoire qui les conduit chez leur oncle, où ils apprennent qui ils sont en vérité.

Taranis est un Celte et Parfénia une Phocéenne (Masalia est le Marseille du temps des Grecs et des Romains). Ils se sont aimés du premier regard, comme on peut y croire quand on a 16 ans.

Mais leurs clans ne sont pas vraiment amis : le père de Taranis veut même conquérir la riche cité du père de Parfénia.

Mon résumé est comme le livre : on en sort avec l’impression d’avoir lu deux histoires parallèles et non une seule.

La couverture et le titre m’ont fait saliver : la chute est donc plus dure. Il ne s’agit pas d’un livre sans intérêt mais plutôt d’un livre qui n’est pas ce qu’il annonce. Les jumeaux, les rêveurs, ont en tout et pour tout 75 pages sur les 400 et quelques. Et encore leur croisement avec l’histoire en 600 a.c est flou, très court et on ne comprend pas très bien pourquoi tant de mots pour juste poursuivre un petit bijou en or.

En fait, l’histoire d’amour « secondaire » a supplanté le thème principal de SF et au final, on en apprend même plus sur la quatrième de couverture qu’au long du roman.

Déçue, certainement, par les 350 dernières pages… L’idée intéressante s’étiole dans une histoire d’amour assez conventionnelle.

Couverture très jolie mais la taille des titres est à inverser pour représenter l’authentique proportion des deux histoires.

Taranis et Parfénia, les rêveurs du temps, Christian de Montella, illustré par Sparth, Flammarion