Trésor du Rhin, La malédiction de l'anneau T3 (Le)

On retrouve donc Siegfried, le héros qui a vaincu Fafnir, le dragon, lui a ravi l’anneau d’or et le trésor des Niebelungen. Siegfried a sauvé Brunehilde de sa prison de feu et est tombé amoureux de celle qui est aussi sa grand-mère !

Mais la princesse burgonde, Kremhilde, use d’un filtre d’oubli pour séduire le jeune héros sans peur.

A peine les tourtereaux mariés, le frère de Kremhilde se lamente d’être célibataire et Siegfried se prend de sauver Brunehilde pour la donner en mariage à son nouveua beau-frère.

Avec tout cela, voilà Attila, chez des Huns, qui envahit le royaume, persuadé que Kremhilde est la mère de ses futurs enfants.

Allez, c’est sûr, la mythologie n’a rien à envier aux « Feux de l’amour » question complication des histoires d’amour et inceste déguisé ou non. C’est pire que « Dallas » et plus exotique encore que tous les mangas !

La mythologie allemande (ou germanique) est hantée par ce mythe quasi fondateur qui a inspirée la musique aussi avec « Le Ring » de Wagner. Expérience unique de 3 opéras de 5h, il y a plus de 20 ans, pour ma part.

Certains sont fans du mythe arthurien (quasi aussi peu moral que celui-ci !), moi j’adore ceux des Vikings et des Germains.

Bien sûr, de très longs passages décrivent le décor et l’action et les dialogues ne sont pas majoritaires. C’est à la fois facile à lire car un troisième tome (on connait les noms, les personnages etc.) et à la fois c’est riche en infos et aussi – quel bonheur – riche de culture (ah oui je reconnais avoir du chercher l’un ou l’autre mot au dictionnaire !), de savoir… d’Edouard Brasey !

Evidemment, ne pas commencer par ce volume est une telle évidence que ce conseil est de trop.

Fans du « beau lire », du « bel écrire », de la culture… foncez !

Le trésor du Rhin, la malédiction de l’anneau, T3, par Edouard Brasey, illustré par Didier Graffet, Belfond