Psychologie du pingouin
J’adore l’humour absurde et voilà un petit livre de 116 p qui m’a bien goûté. 15 courts textes d’un auteur de l’entre-deux-guerres, Robert Benchley est décédé en 1945 mais son mordant ne perd pas sa saveur.
Impossible à résumer, voici quelques extraits : « Nous savons ainsi que notre mouton actuel, dont la chaude toison sert à confectionner nos chaussettes de soie, fut jadis, aux tout premiers temps de notre planète, un membre de la famille des bernard-l’hermite »…
Ca, plus des réflexions sur le cousinage humain/pingouin (mais eux n’aiment pas l’alcool), sur le hoquet comme moyen de maigrir, la vitamine F qui n’existe pas, vous avez un petit condensé d’imagination.
Oui ? J’entends dire que ce n’est pas utile ? Et alors, y a plein de choses « inutiles » dans un emploi qui donnent beaucoup de petits plaisirs (demandez donc à une grenouille si ses cuisses sont plus ou moins utiles pour sauter dans l’herbe que dans une poêle avec de l’ail !) !
Psychologie du pingouin par Robert Benchley, traduit par Frédéric Brument, éditions Points