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The only Ones

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Dans une Amérique ravagée par les pandémies et l'effondrement de son économie, Moïra, jeune femme sans domicile fixe et sans éducation, survit en vendant son corps. Littéralement. Rognures d'ongles, cheveux, parfois un orteil... Parce qu'elle est une vivace, une personne au génome unique immunisée contre tout agent pathogène, elle intéresse ceux qui sont assez riches et crédules pour se payer ces petits bouts d'elle. Aussi, quand un laboratoire de recherches lui propose une somme astronomique pour faire d'elle une mère porteuse, Moïra n'hésite pas longtemps. Après tout, ce ne sera pas son enfant. N'est-ce pas ?

 

J'étais très enthousiaste de démarrer cette lecture, dont le pitch présageait de l'original, de l'émotion et du suspense. La quatrième le compare même à la Servante écarlate, un roman que j'avais adoré, c'est pour dire ! J'en ai lu les 50 premières pages, et ça a été une catastrophe. En effet, on ne peut le deviner dans le pitch, mais l'auteur prend le parti de laisser transparaître le manque d'éducation de l'héroïne à travers sa plume. Il s'agit là d'un monologue à la première personne, où le personnage de Moïra raconte son histoire. Cet effet de style se traduit par des erreurs volontaires dans la syntaxe, la grammaire, la conjugaison... et ça en devient malheureusement une torture à lire sur la longueur. Là où cet effet pouvait être intéressant dans Des fleurs pour Algernon, par exemple, qui n'était présent qu'au début et à la fin, j'ai constaté avec dépit que l'autrice était restée sur ce choix sur toute la durée du roman. Pour moi qui affectionne les beaux textes, il m'a été impossible de poursuivre. Pourtant, le fond était vraiment intéressant... mais la lecture trop pénible. Un narrateur externe à la troisième personne aurait mieux convenu, à mon avis. L'auteur a voulu faire orignal, mais ça en devient indigeste. Rien à voir donc avec la plume de Margaret Atwood dans La servante écarlate, si belle et poétique.

C'est donc une déception pour moi, mais cet effet de style gênera sans doute moins les lecteurs moins attachés à la forme.

 

The only ones - J'ai lu - septembre 2020, 8,90 €

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