Léviatown
Il fallait le faire et Philip Le Roy l’a fait. Dans l’intéressante collection « Le Club Van Helsing », Philip Le Roy imagine que le célèbre Léviathan, créature apocalyptique et démoniaque, s’est matérialisé sous la forme d’un building édifié sur les ruines du World Trade Center.
Tout commence lorsqu’un pompier, sur les décombres du World Trade Center en 2001, entend que la sonnerie d’un GSM reprend un tube de Marilyn Manson datant de… 2003 !
Sept ans plus tard, le Léviathan, à partir de la Freedom Tower construite sur les ruines du WTC, menace la Terre et incarne le nouveau pouvoir économique.
Le Club Van Helsing veut neutraliser le Léviathan sans le détruire. Van Helsing fait appel à Kathy Khan, une descendante de Gengis Khan et rompue aux techniques des ninjas.
Kathy Khan s’entoure d’une équipe de spécialistes hors norme et part à l’assaut de la Freedom Tower.
De l’action du début à la fin. Philip Le Roy, après ces géniaux Le Dernier Testament et La Dernière Arme s’amuse ici avec son cinquième livre. Bon, ce livre-ci n’a pas les portées politiques, philosophiques et humaines de ces deux opus au Diable Vauvert, mais ce n’est pas ici le but. On y retrouve des relents de films de Tarantino, des bagarres à la Matrix et de l’humour plein pot. Une bonne récréation pour passer deux heures de jubilation intense.
Philip Le Roy, Léviatown, 210 p., Club Van Helsing, Baleine.