Par bonheur, le lait
Ah ça, ce n’est pas un livre qu’on choisit pour son histoire, enfin pas en priorité (écrire la chronique avec une main, ce n’est pas facile*).
Neil Gaiman est un « personnage », dans tous les sens du terme : personnalité, charisme, et aussi ce « s’il n’existait pas, faudrait l’inventer ». Parce qu’il vous sert un récit pas follement original mais originalement fou.
Un petit goût de déjà-vu avec « Guide du voyageur galactique » (on ose, la référence est plus que flatteuse), où le un héros, enlevé sur la Terre et baladé dans l’espace, têtu comme une mule, refuse de lâcher sa boite de lait et revient sur Terre. C’est aussi, en bonne partie, le pitch de H2G2.
Mais ce qui pourrait passer pour un livre d’enfant, illustré par Boulet qui s’éclate autant que l’auteur, est en fait un conte, plus dans l’esprit Petit prince, à lectures multiples (et pas forcément 42).
Un vrai moment de plaisir, de rire pour ceux qui conservent un humour parfois absurde mais toujours bon enfant.
*Je tiens ma boite de lait dans la main gauche !
Par bonheur, le lait par Neil Gaiman et illustré par Boulet, Le Diable Vauvert
Ajouter un commentaire