Évangile hérétique (L’)

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Quand le vol 320 Francfort-New York explose en plein ciel, l'enquête s'oriente immédiatement vers la piste terroriste. Mais Jack Bernstein, grand maître d'échecs et P-D-G d'une société d'informatique, découvre une tout autre vérité. Les « terroristes » n'avaient qu'une cible : sa fille, Lara – et qu'un objectif : empêcher qu'elle ne parle d'une mystérieuse confrérie. Jack part alors sur les traces de cette société secrète, qui menace les fondements mêmes de l'Église. Avec les premiers indices, disséminés dans des œuvres de Jean Cocteau et de Léonard de Vinci, il va entamer une périlleuse partie d'échecs historique et religieuse…

 

Personnage principal amateur de code ? Check. Société secrète ? Check. Menace pour les fondements même de la croyance catholique ? Check. Traumatisme fondateur pour le personnage principal ? Check. Antagoniste caricatural capable de faire exploser un avion entier pour tuer une seule personne ? Check.

Dois-je continuer ? Vous l’aurez compris, cet Évangile hérétique, paru en 2012, fait partie des derniers reliquats jetés sur la plage des lecteurs balayés par l’ouragan Dan Brown. Ce roman n’est donc pas un mauvais livre… Mais il applique la formule avec une telle servilité qu’on imagine bien l’auteur penché sur son exemplaire du Da Vinci Code, bâtissant son intrigue en utilisant les mêmes éléments… tout en y ajoutant des longueurs et des lignes de description… qui finissent par alourdir l’ensemble. Il faut d’ailleurs attendre près de deux cents pages avant qu’Adrian Dawson passe enfin la deuxième et propulse quelque peu son récit… Tout en restant enfermé dans les balises du genre.

 

Une lecture parmi d’autres, dans un genre qui a été décliné ad nauseum.

 

L’évangile hérétique d’Adrian Dawson, Éditions Cherche Midi

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