Love Actually de Richard Curtis

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Noël, soyons clair, c’est le meilleur moment de l’année pour se glisser sous un plaid, avec une tasse de chocolat chaud/de café, un plateau de biscuits à portée de main… Et une boite de kleenex pour éponger les grosses larmes de bonheur et d’émotions qui noient les joues à la vision de certains classiques incontournables. Love Actually, de Richard Curtis, fait partie de ces classiques modernes que l’on connait par cœur, mais que l’on revoit toujours avec un plaisir immense. Film choral, exercice dans l’art difficile de la comédie romantique, défilé d’acteurs au sommet de leur art, exemple type d’une recette basique exécutée à la perfection, Love Actually est tout cela à la fois. Certes, la forme chorale du scénario empêche peut-être le spectateur le plus exigeant de s’identifier aux personnages, comme ce fut le cas dans Notting Hill, du même Richard Curtis, mais ces histoires baignent dans une telle joie de vivre et surtout une telle sincérité, qu’il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas se laisser emporter des bureaux du Premier Ministre (épatant Hugh Grant), au clavier d’un auteur maladroit (Colin Firth, hilarant de maladresse) en passant par les studios des plus grandes radios anglaises (avec un Billy Nighy formidable en vieux rockeur sur le retour) où le salon d’un couple perturbé par la routine (Emma Thomson et Alan Rickman, tout en finesse).

 

Les Américains ont tenté, à plusieurs reprises, de « copier la formule » dans des films choraux inspirés de la même structure… mais les cousins d’outre-Atlantique manquent de cette finesse, de cette autodérision, de cet humour subtil qui fait toute la force des comédies anglaise.

 

Les scènes cultes

- Martin Freeman (alias Bilbo le Hobbit !) en doublure lumière d’un film érotique, propose à sa collègue de plateau d’aller prendre un verre… Alors qu’ils sont nus et miment les 2569 positions du Kâma-Sûtra.

- Andrew Lincoln (oui, celui-là même que l’on retrouvera dans le rôle du shérif de Walking Dead !) déclare sa flamme à Keira Knightley dans une adaptation craquante du clip des « panneaux » popularisé par Bob Dylan.

 

Le moment Noël

- Soyons sérieux… TOUT le film est un moment de Noël à savourer à l’approche des fêtes.

 

Musique du film : ici

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