Delirium T2

On retrouve Lena, notre héroïne du premier volume. Elle a franchi la frontière entre son monde aseptisé de Portland et la Nature… mais sans Alex, blessé.

Elle avance dans ce monde nouveau, libre mais sans repère. Elle se réveille, épuisée, dans un repère, une cachette souterraine occupée par un groupe de Vulnérables, ceux qui ont fui pour ne pas subir l’opération qui les prive de sentiments extrêmes, de l’amour en particulier. Et la vie va lui offrir des moments auxquels elle n’aurait jamais pensé : des pires comme la peur, la faim, la mort aux plus fort, l’amour, l’amitié, la loyauté.

J’avais la chance d’avoir les deux volumes et j’ai enchaîné… avec total plaisir.

Lauren Oliver a réussi à rendre son récit passionnant pas tant par son contenu (même si le suspense de l’enlèvement est un piment important) mais par sa structure. Lauren Oliver a alterné ce qu’elle appelle « maintenant », la mission d’infiltration de Léna dans le monde des Invulnérables et « Avant », son arrivée et son adaptation dans la Nature. Et c’est ainsi qu’elle mène tambours battants le rythme du livre. On est autant impatient de découvrir le mode de survive avant et pendant, car au final, les deux périodes présentes des similitudes comme la survie en monde ennemi : la nature d’un côté et ses hivers rigoureux, la prison dans l’autre.

Le final est peut-être un peu attendu mais avant, une nouvelle dose de mystères est avancée, juste comme il faut pour que le volume 3 devienne essentiel pour finir de relier passé et présent et surtout conjuguer le tout au futur.

Lauren Oliver a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire pour Delirium 1 et Le dernier jour de ma vie
http://www.lecture-academy.com/lauren-oliver-vainqueur-du-grand-prix-de-....

Delirium T2 par Lauren Oliver, traduit par Alice Delabre, illustré par Michael Frost, Hachette