Coco Givrée
Après « Babylone Dream » et « Tequila frappée », voici Nadine Monfils qui revient à Pandore, la ville la plus bizarre du monde, avec « Coco Givrée ».
La ville de Pandore, qui a déjà vu de drôles d’événements perturber son étrangeté, se retrouve une fois de plus le théâtre de meurtres. Laurie et Doug ont disparu dix ans plus tôt de manière inexplicable. Les meurtres se succèdent évidemment et les inspecteurs Lynch et Barn seront à nouveau de la partie.
Il est inutile d’en dire beaucoup plus sur l’intrigue de ce roman complètement givré où les personnages les plus farfelus se succèdent. Barn, qui menait une vie tranquille après le départ de sa femme, voit débarquer chez lui Coco, la pute qu’il partage avec Lynch. De plus, elle est accompagnée de sa grand-mère qui est fan du sosie belge de Johnny Hallyday. L’autre inspecteur, Lynch, voit sa chienne, Tequila (qui picole), pisser des hiéroglyphes…
Le délire est à chaque page et c’est toujours un plaisir sans commune mesure de plonger dans l’univers de Nadine Monfils. Ce qui est étonnant avec Nadine Monfils, c’est sa capacité à vous plonger dans son univers en quelques lignes seulement.
Un univers fait de références à la culture belge, au "non sense", aux sarcasmes et au sang. Nadine Monfils n’a pas son pareil pour brosser en quelques lignes la vie de ses personnages déjantés.
Ne ratez surtout pas ce troisième épisode des inspecteurs Barn et Lynch, vous rateriez de fabuleuses babeluttes cyanurées.
Nadine Monfils, Coco Givrée, 266 p., Belfond