Dragons et serpents, Les cités des Anciens T1

Avec "Dragons et serpents", Robin Hobb renoue avec le cycle préféré de ses lecteurs et sans doute celui où elle est le plus à l’aise tant l’univers de Casterlcerf, des Rivages Maudits et du Désert des pluies sont des environnements qu’elle a construits dans les plus petits détails.

Avec la boucle enfin terminée du "Soldat Chamane", je croyais que j’en avais fini avec Robin Hobb. Ainsi qu’avec la fantasy !

Mais là, à peine embarquée, j’ai pris l’envol de bonne grâce. Je retrouve là tout le talent de Robin Hobb à dépeindre des personnages attachants dans un environnement extrêmement dépaysant.

J’avais beaucoup apprécié le court roman, "Retour au Pays" où Robin Hobb à travers les lettres puis le journal intime d’une des exilées de Castelcerf vers les Rivages maudits, racontait la fondation des villes dans le désert des pluies. Ces villes arboricoles où la vie est si rude qu’elle ne laisse nulle place pour les attendrissement.

Là, nous reprenons le chemin acide du désert des pluies, juste quand Tintaglia la dragonne, après avoir tenu son engagement auprès des humains de les défendre contre les envahisseurs de Chalcède, les laisse se débrouiller avec les jeunes dragons issus des cocons de serpents de mer.
Les habitants de Terrilville, dans une cité en reconstruction après la guerre, poursuivent leur commerce selon de nouvelles règles mais les mauvaises habitudes sont promptes à revenir.

Les dragons dont on espérait tant naissent avec différents handicaps.

Beaucoup de questions se posent.

Ces dragons prendront ils leur envol un jour ou resteront-ils sous la responsabilité des humains ?

Retrouveront-ils le chemin de la cité des Anciens, un monde que Robin Hobb nous a laissés entrevoir, dans "L’assassin royal" et dans "Les aventuriers de la mer" mais dont on espère apprendre beaucoup plus dans cette série.

J’ai retrouvé mes marques dès les premières pages, comme si ce pays s’était installé dans un coin de ma mémoire avec ses chemins, ses légendes et ses héros. Alors que pour "Le soldat chamane", j’ai dû relire presque à chaque fois une bonne partie du volume précédent.

Là, dans ces pages, je me sens chez moi, tout de suite.

Les plus difficiles diront sans doute que Robin Hobb s’attarde sur les détails, mais là, c’est pour mon plus grand plaisir.

Autre bonne surprise, avec de nouveaux personnages dont la fascinante Thymara, nous retrouvons Parangon la vivenef et Althéa...

Que dire de plus, sinon le plaisir des retrouvailles !

Retrouvailles avec Robin Hobb et avec la Fantasy !

Les cités des anciens tome 1 Dragons et serpents de Robin Hobb, Pygmalion