Peintre des visages (Le)

Jette et Merle décident de relouer la chambre de Caro, leur co-locataire décédée (vir Le cueuilleur de fraises). Elles se mettent d’accord pour prendre Mike avec elles et sympathisent avec la très mystérieuse Ilka.

Quand Ilka disparaît ce sont les traumatismes et les réflexes de l’affaire du meurtre de Caro qui reviennent. Mais Ilka cachait un terrible secret qui a entrainé la mort par accident de voiture de ses parents. Ilka aimait mais c’était un homme qu’elle ne pouvait aimer, un homme qui la peint et la repeint sans fin, obsédé.

Excellent thriller, même si très vite on saisit la direction suivie par l’auteur. Les suspenses sont tenus jusqu’au bout, on pense à Natasha, la petite Autrichienne et aux autres filles séquestrées. On flippe pas mal, sans la noirceur de certains thrillers suédois mais on y retrouve la même patte.

Je dirai que comme la série « Twilight », cette collection n’est pas à réserver seulement aux ados ou adulescents, même parue en Hachette jeunesse.

Le peintre des visages, par Monika Feth, traduit par Sabine Wyckaert-Fetick, illustré par Frédérique Deviller, Livre de poche