Redemption T1

Quelque partn au coeur du désert du Nouveau Mexiquen existe une ville mystérieuse. Cette ville se nomme « Death or Redemption ». Comme son nom l’indique, tous ceux qui y entrent n’en ressortent que les pieds devant ou l’âme repentie. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a que les meurtriers qui puissent y accéder. Ce qui est le cas de Chogan Tomkins.

Chogan Tomkins est un indien de la ville. Son prénom veut dire Oiseau Noir. Il a commis un crime. Lequel ? On ne le sait pas vraiment. Ce qu’on sait, c’est qu’il rencontre la belle Brittany Bingham sur sa route et qu’elle le mènera, malgré lui, à « Death or Redemption ». Dès lors, commence une série de rencontres, toutes plus étranges que les autres. D’abord le shériff, puis ce kamikaze qui semble tout droit sorti d’un film de guerre des années 40, enfin ce mystérieux juge, à la fois procureur, maire et tortionnaire d’une ville qui lui est tout acquise. Les méthodes de justice employées à « Death or Redemption » sont plutôt douteuses. La torture semblant plus utile qu’une bonne plaidoirie. Là-dessus vient s’ajouter un crime, le premier à « Death or Redemption ». Etrange.

Cette bd fleure bon la série « Le Prisonnier ». Des habitants étranges, dirigés par des individus tous plus farfelus les uns que les autres, une femme anecdotique qui perturbe le héros, Christophe Bec sort des sentiers battus du cinéma hollywoodien pour entrer dans un genre tout aussi méritant qu’est la série télé.

Ce qui me plaît bien est le choix du graphisme, moins froid et plus fantaisiste que d’autres séries de Christophe Bec. Et puis, cette ambiance particulière, où chaque personnage ressemble plus à un personnage de fête foraine qu’à un individu normal. Comme dans « Le Prisonnier », je suis dérangé par ces masques de façade qui, je le sens bien, cache un terrible secret. Ca me titille. Ca me stresse et ça me donne envie d’en savoir plus.

Titre : Redemption – tome 1 – Oiseau Noir

Scénario : BEC Christophe

Dessins : MOTTURA Paolo

Couleurs : MARQUEBREUCQ Bérengère

Editeur : Dupuis

Nbre de pages : 48

Parution : 2009