Danse de mort
Après Le Violon du Diable, voici donc venir le deuxième volume de la trilogie que Preston et Child consacre à la lutte à mort entre Aloysius Pendergast, génial agent du FBI et son frère Diogene, génial agent… du mal ! Cette fois, les choses prennent une toute autre dimension lorsque le lieutenant D’Agosta reçoit un courrier d’entre les morts. L’agent du FBI aurait-il passé l’arme à gauche, laissant le champ libre à son frère pour mettre New York sans dessus-dessous ?
C’est évidemment bien mal connaître Pendergast, croisement improbable entre Sherlock Holmes, Bruce Lee et Fox Mulder !
Dans ce second volume des chroniques d’une lutte annoncée entre deux frères posés aux extrémités de l’échiquier moral, Preston et Child tissent une trame serrée, au rythme soutenu, où certains personnages de leur univers new-yorkais servent d’intelligent second rôle pour renforcer l’impression d’identification de la part des lecteurs. Parfois un peu trop auto-référentiel, cette Danse de Mort ne déroge pas à la règle d’une deuxième partie plus sombre, équivalent littéraire du second acte d’un opéra où tout semble irrémédiablement perdu… avant l’intervention surprise d’une cavalerie pas comme les autres.
Une excellente lecture poche de l’été… mais que l’on conseillera tout de même de débuter par un retour salutaire sur Le Violon du Diable qui jette les bases d’un univers riche et divertissant qui trouve sa conclusion dans Le Livre des Trépassés, à paraître dans quelques mois au format poche.
Douglas Preston et Lincoln Child, Danse de mort, traduction : Sebastian Danchin, 514 p. J’ai Lu