Pendragon T2
Belonzio et Mina arrivent à Castel-Uther pour prévenir le roi de l’urgence de la situation. Ils débarquent dans une cité en pleine effervescence pour l’anniversaire du couronnement. Les commerçants s’affairent dans les rues, les nobles affluent par centaines et les soldats veillent scrupuleusement au maintien de l’ordre. Du fait, nos deux jeunes héros apparaissent plutôt comme des trouble- fêtes. Quant à voir le roi... Quelle idée !?! Si ce n’est qu’à la vue du médaillon que Phidias a confié à Belonzio, le Ministre du protocole change soudainement d’avis sur les deux jeunes gens. Il prend en compte leurs dires concernant une invasion barbare des « sept îles » et leur fait part de ses propres soupçons à propos de traîtres, au sein même de la famille royale. Mais le Ministre ne peut agir ouvertement sans éveiller les soupçons des traîtres. Aussi, il confie une importante mission à Mina et à son ami : rassembler en secret des sorciers qui investigueraient au sein même de la cour.
Si le premier tome privilégiait l’action, ce deuxième volet de Pendragon joue la carte maîtresse de l’intrigue politique. Pas de débats imbuvables, je vous rassure. La bd reste un divertissement. Disons plutôt qu’il s’agit d’une joute théâtrale, bien menée, toujours nourrie de la même verve et de la même richesse linguistique que les textes du premier tome. A ceci s’ajoute une tension qui va crescendo.
Sera-t-elle apaisée à la fin de votre lecture ?
Je vous laisse le découvrir et apprécier les petites phases de décontraction, intelligemment placées par l’auteur. Pour revenir sur la question de la colorisation, l’aspect informatique froid et grisâtre du tome 1 a disparu. Sylvie Abater a du en avoir écho et nous offre ici beaucoup de convivialité dans ses couleurs et dégradés.
Titre : Pendragon – tome 2 - traître
Editeur : Paquet
Scénario : Régis Hautière
Dessin : Nacho Arranz
Couleurs : Sylvie Sabater
Nb de pages:48
Dépôt légal : août 2006
Commentaires
HAUTIERE Régis : Pendragon – tome 2
Pour la couleur qui est sinon meilleure, en tout cas "moins pire" sur le tome 2, c’est surtout que cette fois ci l’impression n’a pas été ratée… (le tome 1 est une vraie catastrophe sur ce plan là…)