Je ne suis pas un serial killer

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John Wayne Cleaver a 15 ans. Il présente des signes de sociopathe, avec sa passion des serial killers, son absence d’empathie et plusieurs autres symptômes qui dénotent de profonds soucis relationnels.

Mais suivi par un psy, il a ses propres codes d’autocontrôle pour empêcher la bête en lui de sortir et devenir un tueur.

Et pour lui compliquer la tâche, il vit au dessus d’un funérarium, il côtoie la mort et les cadavres.

Alors quand les meurtres tous plus horribles les uns que les autres et totalement mystérieux se passent dans la petite ville, John se demande quelles sont les motivations de ce monstre qui coupe ses victime en deux et garde une partie du corps… Souvenir ?

WOWOWOW, je dirai ! J’adore les références à « Six feet under », à « Dexter » et selon le communiqué de presse à « True blood », c’est franchement très amusant à suivre, même si cela fait aussi un peu peur.

Quand intervient la dimension fantastique, j’avoue, j’ai été un peu déçue, car cela enlève en fait au thriller, puisque « sur-naturel », donc plus improbable qu’un meurtrier à la « Jack-de-tous-les-coups » de « Profiler ».

J’ai donc un peu zappé cet aspect dans ma tête et gardé le côté thriller car le fantastique ne me donne pas les cauchemars promis par les annonces de presse. C’est une autre dimension pour moi, pas une réalité. Pourtant ce dérapage sur les démons est le seul moyen pour que la fin n’en soit pas une aussi claire que cela. Mais bon, ça n’apporte pas énormément en soi, et comme quasi seul John le voit, on peut encore penser qu’il voit ceux qui sont, comme lui, des meurtriers sous des traits de monstres (tout comme il se sent un monstre !)

Donc, passez peut-être outre les démons extérieurs à John, mais pas ses démons intérieurs, et on embarquera dans la suite de cette histoire ensemble.

Je ne suis pas un serial killer par Dan Wells, traduit par Elodie Leplat, illustré par Rémi Pépin, Sonatine Editions

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