Vlast
Vlast, c'est la Patrie, la Nation. Tel est le nom du régime dictatorial qui a remplacé la monarchie dans cette quasi-Russie dont la capitale s'appelle Mirgorod et dans laquelle les cadavres des anges sont à l'origine de techniques magiques, comme les « moujiks », sorte de robots meurtriers animés par des cerveaux d'animaux, ou les « pierres d'ange » qui fournissent aux officiels des compléments de cerveau. L'inspecteur Vissarion Lom est rappelé de son poste à l'autre bout du pays pour chasser un terroriste qui menace le parti. Mais il ne sait pas à quel point la corruption et le complot ont gangrené le pouvoir, et qu'un ange blessé mais encore vivant organise celles-ci. Ni que la Forêt, qui anime une partie du territoire et est menacée par ce complot, va lui envoyer une jeune femme, Maroussia, pour l'aider.
Mais ce livre n'est en fait que l'amorce d'une histoire qui va s'allonger sur plusieurs volumes et ne sert qu'à préparer l'alliance des deux héros à venir. Est-il besoin de répéter à quel point je déteste les livres qui s'achèvent sur un suspense, particulièrement quand la suite n'est pas encore traduite ? Après une recherche sur Internet, je découvre, d'abord, que le titre original Wolfhound Century n'a rien à voir avec le titre français et, à mon avis, ne correspond à rien. Ensuite que le deuxième volume, Truth and Fear, ne conclut pas l'histoire, et que le troisième Radiant State, est attendu pour mars 2015. Et pour les traductions ? J'ai déjà vu Bragelonne ne pas faire traduire la fin d'une trilogie faute de lecteurs pour le début (et c'était pourtant un excellent roman, que je recommande une fois de plus comme une excellente fiction spéculative en « fantasy », la trilogie des Magisters, de Celia S. Friedman)...
Vlast, par Peter Higgins, traduction d’Arnaud Demaegd, Bragelonne, collection L'Autre, 2014, 506p., 20€, ISBN 978-2-35294-733-2
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