Vampire des origines : interview collective
Vampires des origines a reçu le prix Masterton 2016 de la nouvelle.
Chaque auteur a eu les deux questions suivantes à traiter :
— Qu’est-ce que le mythe du vampire vous a-t-il apporté, dans votre vie et dans votre écriture ?
— Pourquoi ce mythe fascine-t-il toujours autant ?
Pierre Brulhet
Il m’a apporté l’extraordinaire opportunité d’écrire la préface de la nouvelle traduction (intégrale) de Dracula par Jacques Sirgent, parue aux éditions Camion Noir en 2010. A l’époque, je n’avais pas encore lu le roman de Bram Stoker. Et pourtant j’en connaissais toute l’essence à travers les films de la Hammer ou l’éblouissant Dracula de Francis Ford Coppola. Et puis mon adolescence fut bercée par les jeux de rôle avec la série Ravenloft d’AD&D qui m’a donné l’envie d’écrire quelques scénarios et plus tard la soif de raconter des histoires à travers des nouvelles, des romans…
Ce mythe fascine à cause peut-être de sa nature transgressive, qui défie les lois de la nature et celles des hommes et apporte des sensations fortes à une époque trop aseptisée. Il joue de son ambiguïté avec, d’un côté son, aspect animal et, de l’autre, une certaine sophistication lorsque le vampire charme sa proie. Et puis, n’est-il pas fascinant de croire que le vampire peut vous faire accéder à la vie éternelle ou vous faire passer de l’autre côté, d’une simple morsure ? A une époque où la mort est tabou et la jeunesse reine, où les marchands de botox n’ont jamais étaient aussi riches, on se dit que le mythe du vampire, cette sorte de super héros immortel à la force surhumaine, a encore de beaux jours devant lui…
Salyna Cuching Price
Je ne suis pas une grande fan de vampire en particulier, mais tout comme d’autres mythes populaires, il fait partie d’un panel gothique que j’aime et baigne mon imagination tout comme le loup-garou, le savant fou ou le château hanté.
Je pense que le mythe fascine toujours car il touche a un élément essentiel : la mort. Et plus exactement le retour à la vie.
Contrairement aux zombies, le vampire revient à la vie plus fort, plus intelligent et plus beau qu’avant son trépas. Pour moi il représente des aspects humains que l’on ne voudrait pas voir chez nous : la mort, l’égoïsme (tuer sans pitié pour « survivre »)... bref une personnification de l’individualisme vers lequel on nous pousse.
Jess Kaan
Le mythe du vampire est un mythe si ancien qu’il oblige l’auteur à se poser la terrible question « Est-ce que je ne fais pas une resucée de quelque chose existant ? ». Appréciez le jeu de mot ; il vous rend humble par rapport à ceux qui ont écrit avant... Il est surtout un mythe difficile à aborder à mon sens.
Le vampire est un défi à la mortalité qui nous prend parfois par surprise. Il est une rébellion contre l’ordre naturel des choses et surtout l’incarnation de l’égoïsme qui fait prendre la vie d’autrui. En réalité, le vampire fascine parce qu’il est un humain poussé à son paroxysme, séducteur dangereux et éternel.
Jessica L
Depuis que les vampires sont revenus à la mode, la popularité demeure. Pâle comme un linge, fuyant le soleil et vivant en permanence avec deux de tension, les gens ont tendance à croire que je fais partie de leur caste.
La conviction de poursuivre dans le roman comique. Le vampire est tellement emprunt de mystère et de ténébritude que je fus tentée mille fois de tomber dans la dérision, jusqu’à le faire. Changement bénéfique pour ma plume. Elle a les barbules beaucoup plus soyeuses maintenant.
JB Leblanc
En ce qui me concerne, je ne me suis jamais réellement penché sur cette créature. Tout simplement parce que j’estime que tout a déjà été écrit sur le vampire. De nombreux auteurs l’ont déjà décliné sous de multiples formes. Difficile d’être original dans ces conditions.
Je n’ai écrit qu’une seule nouvelle sur ce thème, L’apocalypse selon l’an mil, parce que l’idée qu’une race de vampires ait pu influer sur l’Histoire m’avait séduit. Le fameux vampire des origines.
Parce que des auteurs ont su le rendre séduisant, mystique, cruel, troublant, beau, sauvage, meurtrier, dandy romantique. Tout ça à la fois. Il est l’incarnation d’un Mal attirant. Un personnage damné qui peut devenir héroïque, qui peut se trouver des deux côtés de la frontière, toujours entre le Bien et le Mal.
Kwamé Maherpa
Jusqu’à ma participation à l’anthologie Le vampire des origines, les créatures de la nuit n’occupaient un rôle majeur que dans un seul de mes récits, Sécheresse et chaos[1]. Elles apparaissaient sous le nom d’Asanbosans, des vampires qui selon les légendes ashantis sévissaient dans les forêts de l’actuel Ghana et possédaient des pieds en forme de crochets métalliques. De même, mes lectures « vampiriques » se sont limitées au classique Dracula de Bram Stoker, au roman Novice d’Otavia Butler, et à certains récits courts d’Howard dans lesquels Conan était confronté à des vampires féminins et tentateurs. J’ai complété cet embryon de culture par la vision de films comme Entretien d’un vampire, avec Tom Cruise dans le rôle de Lestat adapté de l’œuvre d’Anne Rice ou Les prédateurs avec David Bowie et Catherine Deneuve.
Si j’affirmais que le mythe du vampire avait influencé ma vie et ma manière d’écrire, je serais un fieffé menteur. En répondant à l’appel à textes des Éditions Lune Écarlate et de Marc Bailly, je relevais un double défi : écrire à la fois un court récit de fantasy historique et vampirique à la fois. De plus, c’était l’occasion d’explorer un territoire de l’Imaginaire que je connaissais mal.
En dépit de son affadissement lié à la vogue des vampires romantiques pour jeunes filles en fleurs, ce mythe fascine toujours car il sollicite autant les désirs conscients ou inconscients de l’humain (sentiment de puissance, immortalité, séduction) que les peurs (solitude, malédiction, haine des autres à son encontre, instinct meurtrier, marginalité et perversion des sens).
Le vampire représente, pour reprendre un terme jungien, l’ombre de l’être humain, sa face obscure qu’il veut exorciser. Pour conclure, il est le bouc émissaire idéal de l’imaginaire pour porter le lourd fardeau des vices de l’homme.
Nokomis Mithradir
J’ai lu ma première histoire de vampire quand j’avais 10 ans (La solitude du buveur de sang, d’Anette Curtis Klause). Cette histoire m’a beaucoup marquée et a signé mon entrée dans le monde des vampires. Les années suivantes je n’ai eu de cesse de traquer les romans explorant le mythe, de très bons ou de moins bons, des Chroniques des vampires d’Anne Rice à Poppy Z. Brite en passant par les Twilight de Stéphanie Meyer, et j’en passe. Mon intérêt pour ces créatures de l’ombre s’est étendu aux films, aux séries et aux légendes. Je leur ai même consacré un blog (http://les-vampires-de-nokomism.skyrock.com/), sur lequel je partage mes découvertes vampiriques...
C’est donc tout naturellement que mes premiers écrits se sont portés sur les vampires. L’un de mes tout premiers textes, écrit à l’adolescence, était un court roman intitulé Le garçon qui venait de la lune et racontait la rencontre entre une jeune fille et un buveur de sang mélancolique. D’autres idées, ébauches d’histoires et nouvelles du genre ont suivi, jusqu’à ma publication de La Femme dans l’anthologie Le vampire des origines. Aujourd’hui encore, je suis toujours à l’affut d’une bonne histoire de vampires !
Je pense que le vampire fascine pour de nombreuses raisons. Tout d’abord il est immortel et représente une forme d’idéal monstrueux auquel on ne sait pas trop si l’on doit s’identifier ou pas. Le vampire représente le prédateur suprême, l’animal qui se tient au sommet de la pyramide alimentaire, détrônant l’être humain de sa supposée supériorité. Il est l’ange infernal qui nous déchoit et nous remet à notre place : celle d’un maillon parmi d’autres au sein de l’équilibre de la nature.
Le vampire est aussi une belle métaphore du lien entre l’amour et la mort : sa compagnie est dangereuse, son baiser mortel et il séduit aussi bien qu’il tue. Cette attraction mêlée de peur nous rappelle que nous ne sommes pas éternels, mais elle nous permet aussi de ressentir les choses plus intensément : c’est en côtoyant la mort que l’on comprend la vie...
Mythic
Le mythe ! Quel mythe ? Durant toute mon enfance, nous avons partagé, ma famille et moi, notre palier du neuvième étage avec un vampire bon teint… Je sais : la locution adjectivale est un chouia mal choisie dans ce cas. Pourquoi le conseil des locataires ne l’a-t-il pas fait expulser ? Vous connaissez les problèmes récurrents avec les gens issus des minorités ; non seulement ils sont procéduriers, bénéficiant généralement, pro deo, d’avocats gauchistes prêts à épouser leur cause pour se faire mousser mais, qui plus est, génèrent la sympathie imbécile d’intellos bobos fumeux en mal de cause et adeptes de rassemblements sauvages. Vénalement, il n’était guère judicieux, non plus, d’étaler sur la voie publique un problème qui aurait pu avoir une incidence négative sur le prix de vente des appartements. Donc, tout le monde choisit le profil bas… Ne soyez pas étonné, vous connaissez bien le profil lâche qu’offre l’Européen moyen depuis la Seconde guerre dès qu’un souci se présente. Et donc, on fit avec, on s’adapta ; personne ne descendit plus à la cave pour un oui ou un non dès la nuit tombée, la fleur d’ail remplaça les branches de gui au-dessus des portes (la rumeur veut même que certains la lui ont même préférée à la mezouzah… mais je me méfie des on-dit quand il s’agit des minorités stigmatisables) et les jeunes enfants se firent offrir, de préférence, pour leur communion, un marteau et un clou en argent à la place des sempiternels coquetier et rond de serviette coulés dans le même métal. On avança même de deux pleines heures la Fête des voisins.
Oui, le vampire a influencé ma façon de vivre et il est donc normal que la chose finisse par déteindre sur mon écriture.
Question idiote ! Mais parce que nous avons encore tous un vampire qui habite dans notre voisinage.
Yaël-July Nahon
- Dans ma vie : RIEN
- Dans mon écriture : La possibilité de jouer avec un mythe établi, la possibilité d’explorer une écriture plus masculine, plus violente et sombre.
- L’immortalité fascine les mortels que nous sommes. Le pouvoir de rendre l’autre immortel ou de le devenir fascine tout autant.
Fascination de détenir ce pouvoir, fascination pour celui qui a ce pouvoir. Fascination pour le sang qui nous fait vivre si lié à la sexualité.
Nicolas Pages
Comme tout le monde, je pense qu’étant enfant l’idée d’un suceur de sang me terrorisait. Après avoir lu Dracula de Stoker, ma cousine a longtemps dormi avec la protection illusoire des couvertures sur sa gorge. Je guettais quant à moi le moment où une fumée se glisserait sous ma porte. Contrairement au zombie qui symbolisait une réaction sociétale, le vampire était une créature infiniment plus complexe avec son côté romantique et séduisant. Dans mon écriture, le vampire symbolise la dualité des sentiments. Il jouit d’une malédiction ce qui en fait un concept qui est assez unique dans la littérature. D’un côté, il se délecte de l’immortalité et de l’autre il en souffre.
Qui n’a pas rêvé un jour d’être Dracula? Pouvoir, séduction et liberté dans un corps qui ne vieillit pas. Aussi Peut-être parce qu’on rêverait de pouvoir s’affranchir, comme lui, de toutes contraintes mortelles. Il symbolise aussi la possibilité de satisfaire certaines de nos pulsions. Son allergie à la lumière est aussi fascinante: il fonctionne comme un toxicomane qui doit se nourrir pour ne pas subir le manque et dort dans l’obscurité le reste du temps.
Mélissa Restous
J’ai toujours apprécié la figure du vampire dans la littérature et le cinéma mais je m’y suis intéressée de manière plus approfondie au cours de mes études. J’ai rédigé un mémoire sur Théophile Gautier et notamment sur la figure du vampire dans ses nouvelles fantastiques. Au cours de mes recherches, je suis remontée aux origines du mythe et aux formes qu’il a prises avant que Bram Stoker n’impose Dracula comme image du vampire. J’aime la cruauté raffinée et l’immoralité totale des vampires du XIXème siècle et ce trait de caractère m’inspire beaucoup pour mes propres personnages.
Je pense que ce mythe fascine toujours autant parce qu’il allie vie et mort en une seule créature. Le fait que le vampire soit immortel le rend déjà très intéressant. A cela s’ajoute son besoin de sang qui le fait tuer pour survivre. Sans oublier qu’il s’agit d’un mythe qui n’est pas figé et il est facile de jouer avec ses codes, comme le montre d’ailleurs l’anthologie Vampire des Origines.
Nicolas Saintier
J’ai toujours adoré lire et inventer des histoires. Si je devais donner le déclic qui m’a poussé à franchir le pas et écrire mes propres récits, je dirais que c’est la lecture de la Chronique des Vampires d’Anne Rice, lorsque j’avais quatorze ans. Cela m’a amené à découvrir Bram Stoker, Sheridan Le Fanu, Charles Baudelaire et toute la littérature fantastique du XIXe qui continue de m’influencer. Je peux donc considérer que c’est d’une certaine façon cette créature qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Outre la littérature, l’étude des mythologies et des folklores est une de mes passions. Le mythe du vampire est présent dans pratiquement toutes les civilisations et époques. Son évolution et sa symbolique sont toujours très représentatives d’un temps et d’une mentalité, ce qui en fait un élément passionnant à décrypter.
Les diverses représentations, symboles et bagage culturel qu’il véhicule me permettent, en tant qu’auteur, d’exploiter de nombreux sujets et thématiques, dans des cadres tout aussi riches et variés.
Valérie Simon
J’ai découvert très tôt le mythe du vampire, par le biais des contes et légendes dont j’étais friande lorsque j’étais enfant. Ces histoires me fascinaient plus que d’autres, sans doute parce qu’elles m’effrayaient. Je suis sensible et impressionnable, je suppose que lire des histoires de vampire m’aidait à apprivoiser mes propres peurs. Bien vite, j’ai approfondi le sujet, j’ai découvert les classiques, je me suis aventurée sur d’autres horizons, surtout les vampires exotiques, chinois, japonais. Ce mythe universel est tout simplement fascinant, justement par ce côté universel. Et aussi par le concept de prédation qu’il amène, qui renvoie à nos peurs ancestrales, de la nuit, de la mort et des prédateurs qui rôdaient dans l’ombre et effrayaient nos ancêtres.
Dans ma vie, eh bien, le mythe du vampire m’a amenée vers toujours plus de lectures et plus de recherches. Il m’a également servi d’alibi sur plusieurs de mes textes, soit pour amener des personnages de « méchants » – cf. la reine-vampire dans Arkem la pierre des ténèbres (tome 3) – dans une narration purement d’action (et de sensualité), soit pour incarner un symbole d’amour oscillant entre bien et mal (cf. la nouvelle La Nuit du chat gris ou la nouvelle Le regard de la mère dans le recueil Cœur à corps), soit pour évoquer un quotidien dérisoire transcendé par un évènement extraordinaire (cf. la nouvelle La vie très ordinaire du comptable Jean-Louis). En fait, ce mythe m’a tellement fascinée que j’ai même baptisé ma tortue (aquatique, donc carnivore) Dracula !
Ce mythe est universel et se retrouve chez d’innombrables peuples ou ethnies. Il donne une matérialité à une peur « abstraite » celle de la nuit, de la mort, de l’inconnu. Il remonte sans doute aux origines de l’humanité, lorsque nos ancêtres tremblaient dans le noir en attendant la griffe ou le croc qui jaillissait comme des fantômes immatériels. Il incarne aussi le penchant « sombre » de l’humanité, sa perversité, sa violence, ses travers monstrueux. Par sa morsure, lente et pleine de succions, il symbolise une sexualité exacerbée et dangereuse, car extrême. L’apprivoiser revient à apprivoiser ses angoisses, ses penchants inavoués, sa bestialité. Les « gentils » et les « méchants » vampires ont encore de beaux jours devant eux.
Patrick Vast
Dans ma vie, le vampire m’a apporté de grands moments d’excitation quand, vers 14/15 ans, un film de Dracula était projeté au cinéma de ma ville.
Dans l’écriture, une recherche des ambiances, des atmosphères sombres.
Le vampire fascine toujours car il nous ramène à un monde qui demeure mystérieux, gage d’interrogations : celui de l’après...
Yann Quero
Mes deux grands champs d’écriture tournent surtout autour d’une science-fiction de type « anticipation » et de la poésie sur des formes asiatiques, les deux portant souvent sur des questions relatives à la nature et à l’environnement. Dans ce contexte, le fantastique et notamment le mythe du vampire m’avait intéressé dès l’enfance, en tant que lecteur ou que spectateur. J’ai notamment souvenir d’avoir vu très jeune le Nosferatu de Murnau dans un registre noir, et Le bal des vampires de Polanski sur une tonalité plus légère. Plus récemment j’avais aussi apprécié Dark City d’Alex Proyas, Underworld de Len Wiseman ainsi que Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch. Ces univers mêlant ambiances sombres, action, mystère et humour au second degré m’interpellaient et faisaient écho à certains de mes romans ou nouvelles de science-fiction. Toutefois, jusqu’à très récemment, je n’avais pas vraiment eu l’occasion d’écrire dessus.
L’appel à textes des éditions Lune Écarlate, pour lequel j’ai composé Le dernier des Annunakis, et une commande de la revue Le Banian (la nouvelle « Komodo » paru dans le numéro de décembre 2015) m’ont donné l’opportunité d’approfondir ces sujets avec plaisir, notamment parce qu’ils sont plus « légers » que les thèmes relativement engagés éco-politiquement que je traite d’habitude. Ces incursions dans le fantastique m’ont d’ailleurs donné envie de continuer et j’ai commencé un nouveau roman sur des fantômes, dans un registre très gore qui me permet de jouer sur un humour noir.
Le mythe du vampire fait appel à de nombreux fantasmes enfouis dans l’imaginaire humain, de l’immortalité à une sexualité perverse, en passant par l’exercice d’un pouvoir ou d’une violence quasi hypnotiques. Cela permet au lecteur de faire vibrer la corde de la peur qu’il redoute autant qu’il la recherche. En même temps, contrairement à d’autres personnages mythiques comme les fantômes, le golem ou Frankenstein, les vampires peuvent mener une existence enviable. Quand on pense au film Les prédateurs avec Catherine Deneuve ou à Entretien avec un vampire, avec Tom Cruise et Brad Pitt, les héros peuvent être des vampires et avoir un côté sympathique ou séduisant. Le fait qu’il craigne la lumière du jour donne aussi souvent au vampire une dimension romantique, d’autant que ce sont des personnages qui ont traversé le temps et qui défient la mort. Cela permet de décliner ce mythe sur des ambiances médiévales, mais aussi gothiques décadentes et jusqu’à des situations très contemporaines comme dans la série des Twilight.
Critique de Vampire des origines T1 et T2
[1] « Sécheresse et chaos » in Légendes d’Afrique, Éditions Elenya, 2014
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