VANWEDDINGEN Suzanne 01

Auteur / Scénariste: 

Suzanne Vanweddingen. Ce nom ne vous dit peut-être encore rien mais il s'agit d'une des jeunes pousses prometteuses du domaine SFFF francophone.

Auteure de plusieurs romans et de plusieurs nouvelles, elle vient de sortir aux éditions aux éditions Rroyzz « L'ombre de la cité », second volume de la série fiction « La cité » oscillant entre thriller et science-fiction. Vous pouvez également retrouver chez le même éditeur « Le dernier train », roman policier se déroulant dans l'univers ferroviaire de la fin du 19e siècle.

Elle a également écrit « A.M.E », un roman fantastique à paraître prochainement chez Lune Écarlate Éditions, en collaboration avec Tiffany Schneuwly.

Elle a également à son actif de nombreuses nouvelles tournant autour de son personnage fétiche, le fascinant Alasdyr Grave, que vous pouvez également retrouver dans certains romans précités.

Voilà une plume vraiment surprenante que je vous invite à découvrir !

 

Bonjour Suzanne. Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Bonjour Frédéric ! Une présentation en quelques mots ? « Auteur ferrovipathe ».

Et si tu me dis « c’est trop court », je rajouterai que je vis dans l’Est de la France avec une ribambelle de chats.

 

Ton premier roman, « L’agence », le tome 1 de « La cité » est paru aux éditions RroyzZ. Peux-tu nous en parler ?

L’univers de « La cité » est né il y a quelques années, par le biais d’une nouvelle écrite en réponse à un appel à textes, « Une fissure dans le sablier » (organisé par feu les éditions Pop Fiction). L’idée d’une ville verticale, enfermée dans un dôme de verre qui la protège de l’ensablement me séduisait et j’ai souhaité non seulement développer ce projet, mais surtout visiter cette cité…

« L’agence » est le premier tome de cette saga d’anticipation policière (avec un zeste de steampunk). Les personnages principaux en sont le commissaire et son lieutenant… 

 

Ton second roman, « Le dernier train », est paru également chez le même éditeur. Contrairement à ton roman précédent qui fait appel à l’anticipation, cette histoire se passe dans le passé, en 1898. Que peux-tu nous en dire ?

« Le dernier train » est ma « Bête humaine » à moi (que tes lecteurs se rassurent, je n’ai pas la prétention de me comparer à Emile Zola !). J’avais envie d’entraîner le lecteur dans l’histoire du chemin de fer et plus précisément à Darlington, réputée pour être l’un des berceaux du chemin de fer anglais. Il s’agit d’un roman policier se déroulant dans l’univers ferroviaire de l’époque.

 

Tu es également la fondatrice de la revue « Des rails, la revue de l’imaginaire ferroviaire ». Quels sont les textes que vous recherchez ?

« Des rails » invite auteurs, poètes et artistes à s’exprimer sur le chemin de fer. Aucun genre n’est privilégié, seul le thème est imposé. Les œuvres doivent obligatoirement être en relation avec l’univers ferroviaire ! Pour les curieux, voici le lien du site de la revue : http://desrails.free.fr/

 

On le voit à travers tous tes écrits, le chemin de fer fait partie intégrante de ta vie. Pourquoi cet amour immodéré ?

La question piège… J’ai fait du chemin de fer le sujet de ma thèse de doctorat et depuis ce choix (au départ anodin), je n’ai jamais cessé de me passionner pour ce symbole de la révolution industrielle… Heureusement, je ne suis pas la seule dans ce cas ! Je côtoie régulièrement d’autres ferrovipathes incurables, notamment dans l’association « Train 1900 » (www.train1900.lu) dont je suis membre.

 

Tu as également un héros récurrent et fascinant : Alasdyr Grave. Tu développes avec lui un univers extrêmement riche. Parle-nous de ce personnage phare.

A l’origine, Alasdyr Grave est un personnage créé pour… un jeu de rôle ! Il hérite d’une demeure à Boston et quitte l’Angleterre pour venir s’y installer. Il découvre le fantôme d’une jeune femme dans la bibliothèque et s’en éprend…

Très vite, je me suis rendue compte que j’avais entre les mains un personnage qui n’attendait qu’à être développé pour s’épanouir dans la fiction. J’ai privilégié la forme de la nouvelle pour le faire évoluer et tisser un univers fantastique (et ferroviaire, car j’ai fait d’Alasdyr le conservateur de la Bibliothèque des Transports de Londres !).

 

Peut-on s’attendre à voir les histoires mettant en scène Alasdyr paraître un jour ? (dis oui, stp !!!)

Oui ! Je travaille actuellement sur un recueil rassemblant les nouvelles parues ici et là au fil des ans, mais je peux d’ores et déjà annoncer la sortie de « A.M.E. », un roman fantastique co-écrit avec Tiffany Schneuwly, à l’automne 2014 aux Editions Lune Ecarlate. Alasdyr Grave en est l’un des protagonistes… 

 

Quelle est ta méthode d’écriture ? Diffère-t-elle d’un genre à l’autre ?

J’ai un gros défaut : je suis très lente pour écrire ! Je suis incapable d’écrire un texte d’une traite, je reviens constamment sur mes pas pour vérifier la qualité de l’écriture, la cohérence de l’histoire… Je suis perfectionniste dans l’âme et cela donne parfois quelques cheveux blancs à mon éditeur qui désespère de me voir réécrire des chapitres entiers lorsque je suis sensée les corriger ! 

Ma méthode reste fondamentalement la même d’un genre à l’autre. A plus forte raison puisque je n’écris quasiment que du policier et du fantastique.

Pour « Le dernier train », qui comporte de nombreuses références historiques, j’ai effectué toute une série de recherches pour parvenir à représenter au mieux l’ambiance de l’époque. En cela, l’écriture d’un texte comme « Le dernier train » diffère de « La cité ». Pour le premier, je m’efforce de respecter des références historiques réelles, alors que pour le second, je dois respecter la cohérence d’un univers créé de toute pièce par mon imagination.

 

Une question toute simple : pourquoi l’écriture ?

Parce que je n’ai pas le choix ! J’ai une imagination très vive et il arrive un moment où je ressens le besoin d’écrire, comme une sorte de pulsion si tu veux.

 

Quels sont tes projets à venir ?

Le tome 2 de « La cité » pour commencer. Il s’intitule « L’ombre de la cité » et paraîtra en septembre 2014. Ensuite, il y a bien sûr « A.M.E. »…

Au printemps 2015, les lecteurs seront invités à voyager dans le passé de Darlington avec « Le fantôme de North Road » (qui se déroule après les événements du « Dernier train »).

Et dans l’intervalle, j’espère achever la compilation des nouvelles autour du personnage d’Alasdyr. J’ai également quelques idées en stock qui n’attendent que mon bon vouloir pour se réaliser !

 

Que dirais-tu à un lecteur pour le décider à découvrir ton univers ?

J’utiliserai ma technique habituelle : je lui enverrai un autre lecteur pour lui parler de mon univers ! J’ai beaucoup de mal à résumer ou décrire mon univers ; en revanche, j’ai découvert que mes lecteurs sont très doués ! Ils ont une façon de s’approprier l’univers qui est fascinante et qui me donne toujours plus envie d’écrire. Parce que finalement mon but, outre d’écrire, c’est de faire rêver le lecteur. C’est ce que je pourrais lui dire pour le décider à découvrir mon univers…

 

Un dernier petit mot pour la route ?

Je préfère la voie ferrée ! ;)

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