Utopiales 2008 - premier jour

Les Utopiales, je connais déjà. Depuis plusieurs années j’y passe comme touriste ou comme animatrice côté jeu, mais cette année on change la donne.

Cette année je prends ma casquette Phénix pour essayer de vous faire vivre au plus proche cette nouvelle édition.



La thématique

La thématique retenue pour cette neuvième édition est « Les Réseaux ». SF, réseaux, on pense directement réseau informatique, internet, mais la thématique va bien au-delà quand on regarde le programme complet du salon.

Au delà des avantages des réseaux qui ne sont plus à prouver, le but du thème est aussi de nous amener à réfléchir à leur impact sur notre vie, la dangerosité de tels réseaux également.

Le programme du jour

J’arrive tôt aux Utopiales et me retrouve face à un salon... vide.


Normal, le lancement du salon n’a lieu que dans une heure. J’erre un peu dans les locaux, tout s’installe doucement. Les stands des graphistes se montent, les expositions se finalisent, la FNAC avec ses jeux en « réseau » finit les derniers réglages.

Direction le bar de Mme Spock pour un café, rendez-vous incontournable des assoiffés et des affamés. C’est la quatrième fois que je viens, et je n’ai pas encore aperçu le bout d’une oreille de Mme Spock...

Assis pas loin de moi, les invités anglophones en grande discussion. Dont forcément William Gibson l’invité d’honneur de cette édition.

L’inauguration commence sur l’estrade principale baptisée l’espace Shayol, avec le discours d’accueil, les remerciements, et l’annonce des événements et des débats à venir. Le thème est lancé : on parle des réseaux sociaux, mais aussi d’EDVIGE.


Juste après un concert de musique classique de 20 minutes, par l’Urban Orchestra. Quel intérêt à mettre un concert de musique classique dans une convention de SF me direz-vous... Son chef d’orchestre !

En effet le chef d’orchestre est un bras articulé reproduisant les véritables gestes d’un chef d’orchestre (salutations comprises) !!!

Derrière ces mouvements, une capture des gestes d’un chef d’orchestre qui est rejouée. L’initiateur du projet, Pascal Gautier, le précise bien : ce robot ne remplace pas un véritable chef d’orchestre dont le travail principal est dans les répétitions, un robot qui reproduit des mouvement ne remplacera jamais ça !

Par contre, imaginons un chef d’orchestre à Paris, équipé d’un système de capture de mouvements retransmise en direct vers d’autres villes ! Le même chef d’orchestre pourrait diriger un, deux, trois (autant qu’on veut en fait) concerts en simultané.


J’ai aussi une petite vidéo, j’essaierai de la mettre en ligne après les Utopiales.

Le concert est suivi d’une présentation puis d’une projection dans la salle Dune d’un documentaire en avant-première mondiale, que dis-je cosmique, "Astroboy à Roboland".


Ce documentaire, prévu pour le passage sur nos petits écrans en 2009 (Canal +), parle de la robotique aujourd’hui au Japon, un état des lieux doublé d’une analyse de l’influence d’Astro (le petit robot célèbre d’Osamu Tezuka - dessinateur japonais considéré comme le père du manga actuel). De nombreux intervenants dans le documentaire parlent de l’influence du manga pour leur orientation professionnelle ou dans la manière même de concevoir un robot.

Intéressant, ce documentaire montre en une heure l’avancée technologique des robots actuelle mais également l’engouement déjà réel pour les robots par le grand public japonais.



En savoir plus

- Le site officiel des Utopiales 2008

- La liste des invités (histoire de vous faire baver un peu)

- Le blog de l’Urban Orchestra (avec dans le bandeau une petite vidéo du chef d’orchestre)

- Un article de la presse régionale : Nantes se transforme en Roboland.

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