Universal War Two, T2
Le tome 2 d’Universal War Two sort en librairie. Ce second cycle est bien une suite de UW1, qui se passe dans le futur. Inutile de signaler que si vous n’avez pas lu le premier cycle, celui-ci vous paraitra, par moment, compliqué. Denis Bajram a mis plusieurs années avant de se décider à écrire et dessiner la suite de sa bande dessinée de science-fiction, mais cela valait la peine, car ce nouveau cycle est à la hauteur de nos espérances.
Il faut savoir que Universal War devrait comprendre trois cycles de six tomes, consacré à du pur space opera mâtiné de voyages dans le temps. Espérons que Bajram mènera à bien un projet d’une telle ampleur. Le premier cycle est déjà une BD culte et ce deuxième cycle risque de le devenir également.
Je pensais chroniquer individuellement le tome 1 et le tome 2. Mais après réflexion, j’ai décidé de mentionner le tome 1 dans cette chronique. Comme l’action est relativement lente et planifiée sur 6 tomes, il est difficile de parler d’un tome sans aborder le précédent.
Après la destruction de la Terre par les C.I.C dans le premier cycle, une nouvelle menace se présente dans le système solaire. Des triangles noirs font leur apparition et s’assemblent pour former une carapace autour d’un astre. C’est d’abord au tour du soleil de disparaitre définitivement. Son absence perturbe les planètes du système solaire, qui ne suivent plus une orbite stable. Elles deviennent des astres erratiques qui se dirigent vers l’extérieur du système. Les colonies humaines sont en danger et espèrent trouver de l’aide chez les descendants de Kalish qui se trouvent dans le système de Canaan. Mais cette aide n’aura pas le temps d’arriver.
On suit l’histoire à travers une jeune héroïne, Théa, descendante de Kalish, un peu rebelle, qui a une vision différente de la situation. Elle veut aider les humains restés dans le système solaire et, pour y arriver, elle tente de convaincre son oncle qui fait partie du conseil du Sanhédrin de Canaan. Malheureusement, elle n’y arrivera pas. La planète Mars va être détruite, ainsi que toute trace de civilisation dans le système.
De retour sur Canaan, elle va être obligée de faire une incursion dans le passé pour contacter Kalish et lui demander son aide. Lorsqu’elle revient à son époque avec lui, c’est pour constater que son propre monde est aussi attaqué par ce qui a détruit la Terre et le système solaire. Mais qui est dernière cette invasion ?
C’est du grand Bajram, en cinémascope et en technicolor. C’est une bande dessinée entièrement faite sur ordinateur, découpée comme un film de science-fiction, avec une mise en scène irréprochable. C’est grandiose.
Le seul reproche que je fais à cette bande dessinée, c’est qu’il faudra encore attendre quatre ans pour connaitre le dénouement de cette histoire, qui à mon avis est supérieure au premier cycle.
Universal War Two comprendra les six tomes suivants :
- Le temps du désert
- La Terre promise
- L’exode
- La chute du temple
- Les Prophètes
- L’inscription sur le mur
Une histoire excellente, avec des personnages bien campés et un langage parfois châtié. Mais un drame humanitaire à l’échelle du cosmos. Reste plus qu’à savoir comment faire un bond dans le futur pour pouvoir acquérir les quatre volumes manquants de ce second cycle.
Vraiment une excellente bande dessinée de science-fiction.
Universal War Two, tome 2, Denis Bajram, 48 pages, Casterman, 2014
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