Traverser la ville

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Dans un avenir où les conurbations couvrent sinon le monde, au moins le pays imaginé et où chaque quartier est devenu une société totalement séparée des autres, avec des contacts limités, le héros se voit obligé de se rendre dans d’autres quartiers parce que sa « femme-du-mois » a saboté l’ordinateur de son quartier et qu’il doit en retrouver le logiciel de base...

 

C’est donc une satire amusante que ce voyage à travers des quartiers que le héros trouve infernaux ; comme dans nombre de nouvelles de Silverberg, particulièrement dans cette période de son écriture, il y a une pseudo-expérience de pensée complètement truquée, une trace de dogmatisme et de prétention à démontrer un résultat en fait inconnu. Les personnages de la nouvelle sont vraisemblables, mais pas vrais, et il est presque certain que des personnages différents auraient été aussi crédibles... Il faut donc lire ce récit comme une possibilité amusante, mais pas comme « ce qui arriverait si... ». Ce qui, bien sûr, n’interdit pas de se poser la question « Qu’arriverait-il si... ? », en gardant la réponse ouverte. Et d’apprécier les informations de la postface sur la « synchronique » du texte...

 

Traverser la ville de Robert Silverberg, traduit par Jacques Chambon, Le Passager clandestin, collection Dyschroniques, rééd. 2022, 93 p., couverture de Yanni Panajotopoulos, 7€, ISBN 978-2- 369354-90-1

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