Time out

Computer Kidd a rejoint la base d’Hideout et cherche toujours un moyen de contrer la Cohérence. Il a la sensation d’avoir la solution à portée de main mais celle-ci lui échappe. Le jeune homme est également perturbé par ses sentiments envers Serenity, qui ne semble pas être attirée par lui. La jeune fille, qui hésite de son côté à révéler son amour au jeune homme, se sent perdue au milieu de la communauté dominée par son père, lequel rêve de coup d’éclat contre la Cohérence. L’avenir de l’humanité est en jeu.

Le roman est bien mené et propose une solution finale simple et logique, facilement compréhensible, mais qui ternit un peu la toute-puissance de la Convergence. Le développement de l’amour entre Computer Kidd et Serenity est très basique, chacun d’eux éprouvant des doutes et des interrogations qui sont le lot commun de beaucoup. Ces passages sont donc peu intéressants et ne se révèlent pas nécessaires à l’histoire.

Le récit est rythmé et garde une cohérence d’ensemble même si certains personnages montrent quelques signes d’incohérence, comme le fameux P.O-Man, hacker insaisissable, qui fournit Computer Kidd en logiciels mais se révèle presque incapable de les utiliser. Au final, un troisième tome réussi qui conclut un cycle intéressant, malgré certaines faiblesses.

Time  Out, d’Andreas Eschbach, traduit par Pascale Hervieux, illustré par Frauke Schneider, aux éditions L’Atalante