Thomas Sauvin, photographe
Né en 1983, Thomas Sauvin est un collectionneur, artiste et éditeur français qui travaille entre Paris et Pékin. Sa collection « Beijing Silvermine » a été exposée au Musée de la Photographie contemporaine de Chicago, au Musée Nicéphore Niepce, à Paris Photo, au Musée d’Art de Canton, ou encore à la Fondation Cartier. Elle fait partie des collections de la TATE, de la BNF, ainsi que du centre Pompidou.
En 2009, l’artiste Thomas Sauvin se lance dans une aventure hors du commun : collecter des négatifs destinés à être détruits dans une zone de recyclage au nord de Pékin. Il achète des sacs au kilo qu’il trie, classe et restaure. Il sauve ainsi de l’oubli près d’un demi-million de photographies anonymes, réalisant à lui seul l’un des travaux d’archives photographiques les plus importants en Chine. Sa collection, qu’il nomme « Beijing Silvermine », rayonne depuis au travers de multiples expositions, collaborations et publications. Elle offre ici encore matière à une nouvelle exploration : montrer la vie des Chinois et des Chinoises au fil des âges de la vie. L’artiste et romancier François Durif accompagne ces images anonymes d’un texte sur la trace et la mémoire.
François Durif est diplômé des Beaux-Arts de Paris (1997). De ses diverses expériences professionnelles en dehors du monde de l’art, et notamment des trois années passées dans une entreprise de pompes funèbres, il fait son matériau de prédilection pour des installations, des performances et, aujourd'hui, des récits. Vide sanitaire (Verticales, 2020) est son premier récit publié.
Mais quel travail impressionnant que voilà... Un travail complètement insensé. Comment est venue l'idée à Thomas Sauvin de se lancer dans ce projet fou ? Un travail d'archives et de mémoire qui n'a pas de prix. Le résultat est là. Des photographies sensibles, émouvantes. Un projet remarquable...
Thomas Sauvin, textes de François Durif, Editions La Martinière, collection Percevoir