Survivants d'Aglot (Les)

Avant toute chose, je remercie les éditions Évidence ainsi que l'auteure Delphine Biaussat pour l'envoi de ce service presse numérique.

Résumé :

C'est la catastrophe à Aglot : les morts se relèvent ! Ils détruisent tout sur leur passage.
Anthony, nouveau gardien à la prison de la ville, et Émilie, l'une des détenues, vont coopérer pour survivre. Entre tensions et révélations, ils vont tenter de percer le mystère de cette invasion.
​Réussiront-ils à sauver les citoyens et envisager un avenir heureux ?

C'était ma première lecture chez Évidence, je suis ravie d'avoir pu découvrir une autre maison d'édition. Je n'ai malheureusement pas été emportée par ce titre, Les survivants d'Aglot, même si je trouve son écriture efficace et fluide. J'admets par contre qu'il serait bien plus apprécié par un public plus jeune, par de jeunes gens débutant le merveilleux sport de l'esprit qu'est la lecture, selon moi, grâce à la simplicité du roman, presque la naïveté.

Je vais commencer par les points positifs.

L'écriture, comme mentionné plus haut, est ce qui m'a le plus charmée. Pour ce style, je l'ai trouvée simple mais adaptée, elle aide au défilement des pages et des mots.

Les personnages, ensuite, sont sympas. Un peu stéréotypés, entre le héros qui se découvre et la rebelle qui gère la situation, et pourtant un suivi d'aventures agréable. Je les ai trouvés un peu passifs à mon goût, c'est-à-dire que j'avais l'impression que certains protagonistes ne réalisaient pas tellement la situation. Pourtant, un déferlement de zombies, ça ne passe pas inaperçu ! Ce caractère glissant a cependant aidé, d'un certain côté, par sa légèreté.

Et c'est pour ça que je dis qu'il pourrait être intéressant pour les plus jeunes.

Cette légèreté est souvent ce qui est recherché au début d'une vie de lecteur. Pas de prise de tête, une histoire qu'on suit pour passer le temps et découvrir de nouveaux genres.

Mais, dans mon cas, ça m'a fort dérangée. Quand on lit ce genre de nouvelle, on s'attend à un retournement d'estomac, un attachement rapide mais aussi à des pertes humaines, une ère d'effroi et de tristesse, de désarroi, mais aussi d'espoir... J'ai eu très peu de tout cela. L'intrigue, pour moi, était simple. Trop simple, trop facile ! On ressent une intention de la part de l'auteure, une intention de choc, pourtant... Je déplore tout cela. Peut-être qu'en roman, avec plus d’approfondissement, ç'aurait pu me charmer. Cela restera un mystère.

L'histoire se déroule, sans surprise, sans peine, sans cohérence, sans réel réalisme, mais heureusement avec des personnages et une écriture qui aident à la lecture, qui en valent la peine. C'est dommage, parce que les intentions sont bonnes mais, à mon humble avis, mal réalisées.

En résumé, je n'ai pas apprécié ma lecture, même si je lui reconnais des qualités. Je ne souhaite cependant pas bannir ce roman des bibliothèques, parce que je le trouverais très chouette pour un jeune lecteur. C'est une éventualité à tester ! Et malgré mon manque d'engouement, je vous laisse vous-mêmes tenter l'expérience, si le cœur vous en dit. Qui sait ?

Les surviants d'Aglot, par Delphine Biaussat, Évidence éditions, juin 2017, 128 pages, 979-1034801978, 12€

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