Special BIFFF 2011 : The Rejection de Vladimir Lert

Rejection vient d’Ukraine. C’est pas comme si on connaissait leur cinéma. Alors la curiosité est directement accrue. Surtout quand on nous le vante comme au BIFFF. Le script de plus tend à la péloche jouissive : un mec, Andrey, se réveille survivant d’un cataclysme qui va gêner sa vie quotidienne. Est-ce les extraterrestres ? Un pays étranger ? Une faille spatio-temporelle ? Il en sait rien, mais il veut survivre et va tout faire pour. De plus sur le chemin, il a perdu son copain Ivan mais trouve la jolie Bella. Comment finira son cauchemar ?


Ce qui est assez frappant au BIFFF, dans la sélection des films de pays où le cinéma n’est pas le plus connu (genre Ukraine, Turquie, Serbie, etc.) c’est la qualité technique dont font preuve ces nouveaux cinéastes. Rejection ne déroge pas à la règle, techniquement il a de la gueule. L’histoire est amenée aussi de belle manière et la première demi-heure est excellemment bien scénarisée malgré l’interprétation parfois bancale. C’est au moment où les choses changent avec la rencontre de Bella et que Lert livre quelques solutions au problème que le film s’éloigne de notre attention. Les choses sont prévisibles, l’intrigue devient inutilement compliquée et on finit royalement s’ennuyer. On a plus envie de s’acharner à comprendre quelque chose qui ne nous intéresse pas.

Rejection, c’est une déception. Car comme malheureusement beaucoup de films, le pitch et le démarrage sont à la hauteur. Le réalisateur n’arrive pas à amener et à conclure son histoire. Vladimir Lert a dit : « Je veux les deux extrêmes : que le public adore ou déteste mon film ! ». Ca tombe bien, on déteste.

Bande-Annonce : http://www.youtube.com/watch ?v=RRWX51mrSgQ&feature=player_embedded

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