Space Oddity : design/fiction
La science-fiction a-t-elle encore sens aujourd’hui ?
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En 1969, le single de David Bowie, Space Oddity, le propulse au sommet des hit-parades. Dans sa musique, ses paroles, mais aussi dans l’atmosphère du premier clip vidéo de 1969, la chanson porte l’empreinte d’une époque abasourdie par les premières expéditions de l’homme dans l’espace, les premiers pas sur la lune, l’évolution des sciences, des techniques et des formes. L’architecture, le design, la mode, l’électro-ménager, les objets de consommation, la littérature et le cinéma s’emparent des formes capsulaires, matières synthétiques et effets spéciaux liés à la recherche aéronautique. L’exposition démarre par un clin d’œil à cette époque révolue à travers le clip du tube de Bowie. Ensuite, le visiteur est propulsé dans une autre époque : la sienne.
L’univers SF confine relève encore et toujours du fantastique et au merveilleux : l’utopie, l’espace, l’alien, l’anticipation, l’apocalypse…
La première partie de l’exposition consacre les créateurs qui ont fait de ces sujets la source de leur inspiration. Futur improbable, vision onirique et naïve d’un avenir fantaisiste qui fascine l’homme.
Le second volet de l’exposition se penche plus précisément sur les nouveaux outils qui projettent vers le futur les relations de l’homme à la technologie. Technologies de pointe utilisées pour mettre en compétition les modes de production du futur.
Pourtant, la réelle valeur ajoutée des recherches présentées dans le cadre de « Space Oddity » réside avant tout dans la dimension poétique que les designers y ont appliquée.