Solaris n°161
Dès l’introduction, Joël Champetier, rédacteur en chef, annonce la couleur : ce numéro de la revue contient une novella de 70 pages, ce qui réduit bien sûr la place pour la publication d’autres textes. Elle est de Marie-Josée L’Hérault, et fait plus ou moins suite à Volvox, parue dans le n°144.
« Vision d’un futur à la fois décalé, drolatique et terrifiant », elle décrit un monde très bizarre, dans lequel les maison ont des dates de péremption et que des abatteurs de murs viennent détruire. On y croise des enfants obèses, des tatouages qui reflètent les sentiments intérieurs (d’où le titre : Les tatouages d’humeur) ; un monde curieux, et étrangement réel.
Le sang noir, de Michel Levesque est bien plus traditionnel, et revisite le thème romantique de la chasse fantastique, d’un premier janvier à un autre. Excellent volet critique, avec celle, par exemple, du magnifique recueil de Michel Rozenberg, Altérations, dont j’ai dit ici même les grandes qualités, ou celle d’une autre production des Editions Nuit d’avril, Les loges funèbres d’Amelith Deslandes, finement analysée par Jean Pettigrew.
Notez que la suite du numéro, les impressions transatlantiques de P.Mergey sur les parutions françaises, ou les Ecrits sur l’Imaginaire de Norbert Spehner ne sont disponibles que sur www.revue-solaris.com.
A vous d’aller voir plus loin.