Sang-de-lune
Clairement dans la collection « Dystopie », nous sommes dans une de ces « civilisations » dominatrices, faisant preuve de violence envers les femmes ou envers une frange de la population.
Ici, c’est la place de la femme, entre l’animal de bât et le ventre de reproduction, juste une esclave domestique, forcée à se reproduire ou à mourir dans un « cloitre ». On les appelle les « sang-de-lune », les rabaissant à leur fonction reproductrice.
Gia refuse cette société mais a du mal à imaginer comment s’en sortir. C’est quand la menace d’exiler sa petite sœur insoumise dans un cloitre se précise qu’elle franchit le pas.
Son combat ne sera pas très long mais il sera marqué par la mort pour mieux revivre.
La liberté, la place de la femme dans une société patriarcale coercitive et la condition de la femme encore peu enviable dans plein de pays sont au cœur de ce récit.
Je constate quand même une petite constance : beaucoup de dystopies sont construites autour d’une héroïne (Hunger Game, Promise d’Ally Condie, Divergent de Veronica Roth, dans les plus récents). A vous de chercher d’autres exemples.
Sang-de-lune par Charlotte Bousquet, couverture de Tiphaine Rautureau, Gulfstream
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