Syrli

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Syrli Ainsley n’a jamais vu le ciel. Son monde se termine au bord de la barrière en forme d’immense dôme d’énergie qui entoure tout ce qui reste de l’humanité. Pendant des siècles, la ville a nourri cette barrière en puisant l’énergie magique que ses enfants engendrent quand ils atteignent l’adolescence. Lorsque c’est au tour de Syrli, elle apprend qu’elle est plus qu’une adolescente, qu’elle appartient à la légende elle-même : Syrli est une « renouvelable », capable de régénérer sa propre énergie magique après qu’elle en a été dépouillée. Contrainte de fuir pour éviter de devenir à vie une sorte de batterie humaine, Syrli doit se battre et quitter son monde. Elle est traquée. Mais elle sait que d’autres adolescents semblables à elle ont fui et se cachent dans le bois de Fer. Elle survivra, les rejoindra et découvrira à la fois l’amour et d’où elle vient vraiment.


Meagan Spooner est un vrai pigeon voyageur : l’Egypte, l’Afrique du Sud, les Iles Galápagos... Elle s’est installé pendant plusieurs années en Australie avant de déménager pour la Virginie du Nord.

Syrli est son premier roman et le premier tome d’une trilogie.

C’est la couverture qui m’a d’abord conduite à choisir ce livre, la quatrième de couverture en a ensuite renforcé l’attrait.

L’auteur a choisi de diviser son livre en 3 parties.

- La première commence avec la rencontre de l’héroïne, Syrli, et la découverte de son monde. Cette partie, même si elle nous permet de découvrir la ville et la société plus en profondeur, est la plus dure à lire. Pourquoi ? Car il n’y a presque pas de dialogue, ce qui, personnellement, alourdit la fluidité de la lecture. Même si l’auteur développe son propre monde avec brio, la longueur, le peu d’action de cette partie ont failli me faire décrocher et abandonner ma lecture ce qui aurait été dommage.

- La seconde partie nous permet de faire plus ample connaissance avec la personnalité de Syrli et de son combat pour vivre en dehors de sa ville. Deux personnages clés y sont découverts : Oren et un oiseau mécanique qui portera le nom de Nixe. Bien que plusieurs détails soient communs à notre terre, la présence de « magie » arrête la comparaison aux paysages. Arrivée à la moitié de cette partie, on ne voit plus le nombre de pages défiler grâce à un rythme qui s’installe et nous tient en haleine. En effet, suivre Syrli dans la découverte de ce nouveau monde et les épreuves qu’elle endure rend le livre plus vivant et plus intéressant que dans la première partie.

- La troisième est très forte en révélations et bouleversements. Le fait que certains d’entre eux soient tout à fait inattendus renforcent l’envie de lire le second tome.

La richesse de cet ouvrage, tient dans cette dernière partie. L’auteur y a enfin, je pense, trouvé son rythme, sa fluidité d’écriture. Personnellement, cette partie a déterminé mon envie de lire le deuxième tome.

Conclusion : le lecteur ne doit pas avoir peur de persévérer sa lecture au-delà de la première partie, il en sera récompensé. Je ne dirai pas que j’attends le second tome avec impatience mais je le lirai avec plaisir.

Public cible : selon l’éditeur cet ouvrage est destiné aux enfants à partir de 13 ans. Personnellement, je le conseillerais à partir de 15 ans.
L’identification à Syrli sera dès lors d’autant plus facile qu’elle est âgée de 16 ans.

Syrli par Meagan Spooner, traduit de l’américain par Guillaume Fournier, Edition Milan

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