De fièvre et de sang

Auteur / Scénariste: 


Eva Svärta est une profileuse, la trentaine, belle mais albinos. Très féministe et féminine aussi, avec des blessures énormes à l’âme. Elle et le commandant Vauvert sauvent une jeune fille des griffes de deux frères débiles, vivant dans une ferme isolée. Mais les signes du mal sont déjà là et des ombres de loups peuplent la ferme maudite.
Rentrée sur Paris, la jeune femme apprend que le prétendu meurtrier décédé n’est pas mort : il a laissé des traces de son sang sur une balle tirée à travers un loup qui attaquait le commandant Valvert qui était retourné sur les lieux.
S’en suit une enquête qui les mènera au cœur de leurs propres angoisses et de leurs faiblesses, une histoire de mort, de fantastique, de folie, de sang…

Je reste fascinée, tant par la plume qui court, qui court et qu’on ne peut s’empêcher de tenter de rattraper que par la dichotomie entre la douceur de l’auteur en vrai et ses histoires à rendre fou.
Encore une fois, ces récits, qui me rappellent les plus sombres épisodes de séries comme « Millennium », m’ont captivée et dégoûtée à la fois. C’est tellement de douleur, de peur qu’on reste touché au plus profond, entre admiration et nausée. C’est comme si Sire Cédric mettait en noir et blanc nos pires peurs, pour nous obliger à y faire face, à se demander comment on réagirait dans la même situation.
Un exutoire, qui peuple encore parfois vos cauchemars, endormi ou éveillé… Moi grande froussarde, j’adore, même si jamais dans ses livres Sire Cédric ne donne le dernier mot ni au bien ni au mal… Comme au cinéma, quand à la fin, on se dit : « Mouais, ca sent la suite ! ».

Ici, peut-être pas, mais c’est vrai que rien ne se ferme, rien n’est vraiment fini… Le cauchemar continue…

De fièvre et de sang, par Sire Cédric, Le Pré aux Clercs

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