Fille aux esprits (La)
Début 20me siècle, Maud Flynn est orpheline et a la chance exceptionnelle d’être adoptée par 3 sœurs fantasques, alors qu’elle a déjà 11 ans.
Maison étrange où Maud se doit de ne pas exister aux yeux de l’extérieur. Son contact principal est la servante sourde-muette, Muffet, avec laquelle elle développe une relation presque mère-fille.
Très vite Maud comprend que les trois sœurs tirent leurs revenus de prétendues visions, lors de séances spiritisme totalement scénarisées et que son adoption n’est qu’une manière de la faire jouer le rôle des enfants chéris disparus.
Oui on flirte avec le surnaturel, tout en légèreté avec les rêves de Maud mais on ne peut parler d’un roman de fantasy ou de fantastique.
L’histoire est telle un Oliver Twist plus moderne. C’est agréable à lire, un joli panorama de la riche société anglaise de 1909, pour faire rêver un peu les jeunes filles.
Perso, j’ai attendu jusqu’à la fin, une touche de surnaturel, donc je reste mitigée car sur ma faim.
Laura Amy Schlitz, Américaine, a connu plusieurs succès de librairie et cet ouvrage a été comme une révélation à sa sortie dans le monde anglo-saxon.
La fille aux esprits par Laura Amy Schlitz, traduit par Antoine Pinchot, illustré par Tim O’Brien, Casterman