Jour du prédateur, Time Riders T2 (Le)
On retrouve notre équipe de très jeunes adultes dans leurs voyages dans le temps. Cette fois-ci, l’envoi de l’ordre d’annulation de la mission dans un futur proche provoque une explosion et envoie une partie des personnes présentes sur le lieu environ 65 millions d’années en arrière.
Liam et Becks, la réincarnation de Bob, l’unité d’appui stratégique et entité artificielle, se retrouvent donc parmi les plus grands prédateurs de l’histoire de la Terre : les dinosaures.
Accompagné d’une quinzaine de lycéens, de leur prof et d’un scientifique – tous pris dans la tourmente spatio-temporelle suite à l’explosion – Liam prend la tête du groupe pour tenter de laisser des pistes à ses collègues et permettre un retour en 2001.
HALTE LA ! Oui je mets un véto : j’ai été regardé ce que d’autres avaient écrit sur la série… Que de critiques sur la vraisemblance… que de précisions scientifico-techniques pour descendre Time Riders !
Ben mes chers détracteurs, que vous ayez tort ou raison, limite, ça n’a pas d’importance. On sait tous que le voyage dans le temps est une utopie car déjà, avant d’arriver à destination, il y a que des questions sans réponse.
Selon ce principe de vraisemblance, devrait-on vouer tous les livres sur l’uchronie au feu, façon Bradburry ? Car invraisemblables…
Perso, j’adore cette série, comme j’ai adoré le Bob Morane « Les chasseurs de dinosaures », quand j’avais 12 ans. Et je continue à adhérer à ce récit, peut-être négligeant côté scientifique… comme l’était le Bob Morane. Mais pourquoi bouder son plaisir et critiquer la recette sous prétexte qu’on a pas suivi toutes les lignes ? L’important c’est le plaisir qu’on en tire et je suis persuadée que le public d’Alex Scarrow sera lui aussi fasciné par cette histoire, par ces dinosaures et l’imagination de Liam.
Jusqu’au bout, on se pose la question : comment vont-ils arriver à faire revenir Liam ? On frémit quand on sent les hominidés les suivre, les traquer et les manger… On est ravi de revenir en 2001, un mardi 11 septembre.
Donc si vous êtes un adulte sans imagination ou à l’imagination dans les rails de la réalité scientifique du moment (heureusement que les grands inventeurs, eux, savent développer leur intelligence latérale sinon on serait encore à devoir inventer la roue…), ne lisez pas Alex Scarrow !
Si vous avez encore les yeux qui brillent devant « Jurasic Park I », si vous préférez que la tarte tatin existe parce qu’une cuisinière a négligé de suivre la recette, vous pouvez foncer, même si vous n’avez pas lu le premier volume.
Le jour du prédateur, Time Riders 2, par Alex Scarrow, traduit par Anne Lauricella, illsutré par James Frasier, Nathan