Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires T1
13 ans, que des ennuis parce qu’Alcatraz casse quasi tout ce qu’il touche. Enfant placé en famille d’accueil, il passe son temps à déménager au gré de ses maladresses et destructions.
Un jour, celui de ses 13 ans, il reçoit un paquet de sable, de son père… Son père ? Mais ses parents sont décédés !
Et voilà comment on découvre qu’on est un oculateur, qu’on vit à Chutland et que les bibliothécaires sont de vicieux ennemis.
Très provocatrice, cette série de romans courts est assez mordante : le ton « ado révolté, menteur et contradictoire » est une marque de fabrique dans l’ensemble. L’auteur, que ce soit Alcatraz qui se cache ou non sous Brandon Sanderson (blague que je destine à celui qui lira la série), joue allègrement avec les pieds de son lecteur, le menant de réflexions à des actions bizarroïdes (comme retourner le livre pour lire une ligne à l’envers).
Se lit vite, avec de l’amusement dans les yeux… chouettes jeux de typo pour des messages et autres, on aurait bien vu ce texte plus illustré encore mais il s’agit d’un poche (par exemple écrire le chapitre dans la couleur des verres portés par le héros !).
Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires, T1, par Brandon Sanderson, traduit par Juliette Saumande, illustré par Patrick Knowles, Livre de Poche