Emoragie

Lorsque la nuit tombe sur Londres, les monstres sortent… Car, de nos jours, la magie existe. Ni balai volant ni baguette magique : les sorciers dégénérés sont les mutants de l’underground. Face à eux, ceux qui les nettoient car personne ne doit savoir…

Ce cinquième roman de la collection « Trash », inspirée en toute connaissance de cause, de la série « Gore » des Editions Fleuve Noir, se déroule à Londres. Sous l’influence de Clive Barker et de l’univers des jeux de rôle (d’ailleurs le roman peut servir de porte d’entrée pour un véritable RPG dont les règles et l’univers seront proposés en 2014…), cette « Emoragie » fonce à trois cents à l’heure, sans jamais laisser au lecteur l’occasion de reprendre son souffle.

Si Lorena, l’héroïne de cette aventure sous amphet’ meurt (et de quelle manière…) après à peine 30 pages, c’est pour mieux renaître dans la peau d’un ange vengeur, piloté par une étrange association bien déterminée à empêcher les êtres humains à utiliser la magie pour corrompre notre bel univers. Parce que, voyez-vous, les humains, si vous leur donnez des pouvoirs, ils ne contentent pas de sortir des lapins des chapeaux, ou de rendre leurs enfants hilares en cuisinant des cookies sans jamais se coller de la farine sur les doigts… Queue non ! Les humains, lorsqu’ils ont le pouvoir, c’est débauche et compagnie, braquemards géants et casinos pour allumer de la bicyclette togolaise !

Et la jeune Lorena va remettre un peu d’ordre dans tout ce foutoir… D’autant qu’elle a un compte à régler depuis la disparition de ses parents (bien entendu !).

Rythmé, bien écrit, drôle, sanglant, violent… Cet « Emoragie » est parfaitement à sa place dans cette collection « Trash » et on se réjouit d’avance de voir Brain Salad reprendre la plume pour nous compter d’autre aventure dans un univers que l’on devine riche et foisonnant !

Brain Salad, Emoragie, Trash Editions