S.A. WILLIAM 01
• Auteure autoéditée
• Nationalité : Française
• Biographie
S.A. William, née à Clermont-Ferrand, est une jeune écrivaine cournonaise qui se passionne pour la littérature fantastique. C’est à l’âge de 18 ans qu’elle se lance dans l’écriture. Soutenue par ses amis, sa famille et ses premiers fans sur Internet, elle ira jusqu’au bout de son projet pour enfin tenir entre ses mains son premier roman : Les chasseurs d’âmes.
Bonjour à vous ! Et merci de prendre de votre temps pour répondre à mes questions. Pouvez-vous nous parler de quelques-uns de vos romans ?
Avec grand plaisir. Bien évidemment, alors, ma première trilogie Le monde de Slytha est une histoire sur le monde des rêves qui vient justement d’un de mes rêves quand j’étais adolescente. À la base, je ne pensais pas faire un roman, ni même finir d’écrire l’histoire. Mais un jour, je me suis mise devant l’ordinateur et j’ai écrit d’une traite le prologue et le chapitre 1. Une véritable addiction est née ce jour-là ! Après cette trilogie fantastique, je me suis lancée dans une comédie romantique, Mon rival est un chien, qui m’a particulièrement amusée puis un livre très jeunesse avec Le rêve de Thys. J’ai ainsi compris que ces trois styles seraient mes favoris tout au long de ma vie. Dans mes histoires, on retrouve beaucoup d’humour, d’aventures, dans une écriture fluide et très « orale », ce qui donne une lecture non prise de tête et agréable. J’adore écrire. En ce moment je suis même sur une fanfiction de la jeunesse de Newt Scamander/Nobert Dragonneau pour revivre les émois de ma première grosse lecture Harry Potter.
Est-ce que vous lisez autant que vous écrivez ? Quels sont vos ouvrages préférés ?
Oulala, je lis bien plus que ce que j’écris ! Je tourne entre 30 et 60 livres dévorés par an. J’ai arrêté de lire la première année où j’ai écrit, car mes personnages étaient impactés par mes lectures en cours. C’était le temps d’apprendre à bien créer mon univers et à dissocier les deux.
Mon livre préféré c’est Les Hauts de Hurlevent d’Emilie Brontë, le premier « gros » livre que j’ai lu à 11 ans. Je l’ai relu chaque année et j’ai à chaque fois découvert des choses que je n’avais pas bien saisies au vu de mon âge. Je n’ai jamais lu un livre autant que celui-là !Ensuite je vais dire la série de Richelle Mead Georgina Kincaid/Succubus, les livres de Patricia Briggs, ceux de Myriam Morrand, ceux de Fiona McIntosh… Des auteurs qui ne m’ont jamais déçue !
Où trouvez-vous votre inspiration ?
Je trouve mon inspiration partout, dans le livre que je lis, le film que je regarde, la photo que j’observe, le paysage que j’admire, les interactions que j’analyse et les rêves qui m’envahissent.
Qu’est-ce qui a déclenché votre passion pour le monde de l’écriture et l’édition ?
Ce qui a déclenché ma passion vient d’une suite d’événements. En premier lieu, la lecture de L’alchimiste de Paulo Coelho, qui m’a laissé avec une grande question : qu’allez-vous faire de votre vie ? Quelle trace allez-vous laisser dans notre monde ? Je me suis demandé en quoi j’étais douée, vraiment douée. L’Imaginaire, voilà ce qui me démarque des autres. Puis, j’ai imaginé l’histoire des chasseurs d’âmes en me basant sur un rêve que j’avais fait. J’aurais voulu en faire un manga, mais je n’en avais pas les capacités graphiques. J’ai donc écrit, et c’est là qu’est née ma passion ! L’édition, c’est venu par la suite, à la fin de l’écriture du tome 1, quand mes lecteurs du forum OPS où j’étais très active m’ont poussée à continuer !
Pourquoi avoir opté pour l’autoédition et non l’édition en maison d’édition ? Si une maison que vous aimez vous proposait d’éditer un de vos projets autoédités, que répondriez-vous ?
J’ai choisi l’autoédition, car j’ai vite compris que ce monde était un monde de requins ! Les grandes maisons d’édition ne donnaient pas de réponse, ou elle était négative, et quant aux moyennes, les contrats ne me plaisaient pas du tout. Soit c’était à compte d’auteur et j’ai très vite compris en regardant sur internet que c’était de l’arnaque, soit c’était à compte d’éditeur, mais ce qu’ils me proposaient ne me convenait pas : prix de vente trop cher, pas de corrections en plus, etc. J’ai donc au début commencé par l’autoédition, et je ne regrette pas une seule seconde. J’adore ça ! Choisir mes couvertures, mes salons, faire ce que je veux, etc., c’est le paradis. Mais il faut un investissement considérable ! Ma vie d’étudiante me laissait plus de temps que ma vie professionnelle, donc petit à petit, je retourne vers l’édition, mais en ciblant bien ce que je veux, maintenant que je sais comment cela fonctionne dans le milieu.
Quel est votre salon littéraire préféré ?
Hum, alors vu qu’on parle de salons littéraires et pas de conventions, je vais dire L’imaginarium à Toulouse, géré par des étudiants. Deuxième année que je suis invitée et j’ai l’impression d’être une princesse à chaque fois, tellement les bénévoles sont aux petits soins pour nous. Qui plus est, je revois pas mal d’artistes que j’adore, de fans et les ventes suivent. Que demander de mieux ?
Comment vous êtes-vous sentie après la publication de votre premier récit ? Que ressentez-vous actuellement ?
J’étais totalement hystérique, survoltée, enthousiaste, optimiste pour l’avenir et je pense que ça n’a pas changé : je suis dans le même état à chaque fois que je reçois un nouveau roman.
Pour quel auteur avez-vous le plus d’admiration ?
Humm, je ne connais pas vraiment la vie des auteurs pour parler d’admiration… hum…
Je dirais donc Émilie Ansciaux (non je ne suis pas une lèche-botte x) ) qui en plus de son travail, ses romans, fait une maison d’édition qui ne cesse de gagner en ampleur en restant toujours à l’écoute de ses auteurs et de ses amis. Je trouve ça impressionnant ! Personnellement, c’est bien quelque chose que je ne pourrais réaliser.
D’après votre expérience, quelle est votre vision du monde de l’édition ?
C’est un mélange entre Les dents de la mer, Dallas et Amour, gloire et beauté.