Rise

Lady Vengeance

Kill Bishop

Sadie Blake est une jeune journaliste ambitieuse qui travaille au L.A. Weekly et ne ménage pas sa peine pour tenter de dénicher le scoop qui boosterait sa carrière. Depuis quelques temps, elle mène sa propre enquête sur une série de meurtres commis par les membres d’une sorte de secte qui abandonnent les corps exsangues de leurs victimes dans les sombres ruelles des quartiers mal famés. Après avoir reçu un tuyau d’un de ses informateurs, Sadie se rend un soir dans une maison isolée où est censée se dérouler une fête très particulière. Sa trop grande curiosité la conduit tout droit dans un piège où elle tombe entre les “griffes” de Bishop, le chef d’un clan de vampires. Laissée pour morte après avoir été complètement vidée de son sang, Sadie ressuscite à la morgue quelques heures plus tard. Elle prend alors peu à peu conscience de son nouvel état et décide de se venger en éliminant, un par un, les responsables de son horrible transformation. Son chemin va croiser celui d’un inspecteur de police et père éploré par le meurtre récent de sa fille qui a été, elle aussi, l’innocence victime de Bishop et de sa clique. Mus par le même désir de vengeance, ils vont tous deux s’entraider pour venir à bout de ces “prédateurs” de la nuit.

Les griffes de la nuit

Cette nouvelle race de vampires est présentée comme une sorte de secte dont les membres ne se contentent pas de boire uniquement le sang de leurs victimes mais dévorent également,
le cas échéant, leur chair à pleines dents. Ces vampires, qui se prêtent à l’occasion au cannibalisme, se servent d’un petit objet métallique en forme de griffe (et non pas de leurs canines) pour trancher la carotide de leurs victimes. On est ici plus proche de la lignée des sagas Underworld et Blade que des romans d’Anne Rice. Une fois ressuscitée, la “Sexy Sadie” de Rise n’a plus qu’une idée en tête : tuer tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à sa transformation en vampire avant de trouver le moyen de mettre vraiment fin à ses jours car elle ne supporte pas le monstre qu’elle est devenue, bien malgré elle.

Au gré des séquences, Sebastian Guttierriez alterne mise en scène stylisée et scènes particulièrement gore (dont certaines sont dignes de Hostel).
Quant au constant travail sur la photo, il entretient l’ambiance glauque de l’intrigue. Le scénario manque souvent de cohérence et comporte de nombreuses ellipses (tout ceci étant vraisemblablement dû aux quelques 30 mn qui ont été volontairement coupées du montage initial). Malgré le casting intéressant (du moins sur le papier), les multiples personnages secondaires sont parfois assez caricaturaux et le film est desservi par le jeu quasi monolithique de Lucy Liu qui se venge de ses ennemis en se servant d’une mini-arbalète qui tire des flèches en argent ou au cours de violents combats d’arts martiaux. Au final, le résultat de cette série B vampirique est très inégal et assez mitigé.

Rise

Réalisation : Sebastian Guttierriez

Avec : Lucy Liu, James D’Arcy, Michael Chiklis, Carla Gugino, Allan Rich, Samantha Shelton, Robert Forster, Cameron Richardson.

Sortie le 28 mai 2008

Durée : 1 h 34