Resident Evil : Extinction

Réalisateur: 

Recherche Alice désespérément

Résurrection

Depuis que le virus-T, mis au point dans les laboratoires top secret de la toute-puissante Umbrella Corporation, a détruit la quasi totalité de l’humanité en transformant la population en zombies avides de chair humaine, le Dr Isaacs n’a plus qu’une idée fixe en tête : trouver un remède. Persuadé qu’Alice est morte, il passe son temps à fabriquer des clones de la jeune femme, à partir d’un échantillon de sang qu’il lui avait précédemment prélevé, dans le but de mettre au point son remède miracle mais les "pâles copies" n’ayant pas le même potentiel que l’original, les clones ne tardent pas à se faire systématiquement tuer, les uns après les autres, et leurs cadavres sont alors jetés au fond d’une fosse commune.

Lorsque le Dr Isaacs apprend qu’Alice est bel et bien vivante, c’est le branle-bas de combat chez Umbrella et tout est alors mis en oeuvre pour localiser la jeune femme. En raison de ses échecs de clonage successifs, le Dr Isaacs est prêt à tout pour retrouver Alice car elle est la seule personne qui puisse rendre possible la mise au point d’un remède efficace contre le virus-T.

Lorsque Alice finit par se retrouver face à ses clones et qu’elle réalise du coup ce qu’on leur a fait subir, elle n’a aucune pitié pour les responsables de toute cette horreur et n’a alors plus qu’une seule idée en tête : les faire payer.

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Le convoi des braves

La planète toute entière a été dévastée par le virus-T et, seule, une infime partie de la population a survécu sous la forme de petites tribus se déplaçant sans cesse à bord de convois blindés, afin de tenter d’échapper aux zombies. Une de ces bandes de survivants est constituée d’une trentaine de personnes comprenant à la fois des enfants et des adultes, parmi lesquels se trouvent Carlos Oliveira, L.J. (tous deux déjà présents dans le précédent volet), K-Mart et Nurse Betty. Ce groupe hétéroclite forme désormais une sorte de petite famille, dirigée par Claire Redfield. En plus de son rôle de chef, cette dernière fait également office de "mère de substitution" et d’amie auprès des membres du convoi qui ont perdu tous leurs proches. Dans ce monde post-apocalyptique, elle fait de son mieux pour guider les survivants et assurer leur sécurité.

Leur caravane comprend plusieurs camions blindés dont une camionnette de transmission, une ambulance, une jeep Hummer, un camion-citerne ainsi qu’un vieux bus scolaire où les membres du convoi peuvent dormir. A bord de ces divers véhicules, ils se déplacent d’une ville dévastée à une autre pour tenter de trouver de la nourriture, de l’eau, de l’essence, des armes et des munitions. Pour des raisons de sécurité, il leur est impossible de rester longtemps au même endroit. Il leur faut rester constamment en mouvement et être en permanence sur leurs gardes car le danger et la mort sont partout. S’ils veulent avoir une chance de rester en vie, Alice et ses compagnons d’infortune vont devoir se battre à chaque instant tout à la fois contre les diverses créatures zombies (tant humaines qu’animales) qui infestent le pays mais aussi contre les sbires d’Umbrella Corporation qui les traquent sans aucun état d’âme.

Après les avoir suivis de loin pendant quelque temps, Alice a fini par se joindre au convoi. Elle a découvert, par hasard, un journal intime qui laisse à supposer qu’il existerait, peut-être, un endroit à l’abri des ravages du Virus-T, quelque part en Alaska. Les survivants décident d’un commun accord de s’y rendre mais, pour cela, il va d’abord leur falloir se réapprovisionner avant d’entamer ce long et périlleux voyage en quête de la Terre Promise. La plupart des stations d’essence du désert étant maintenant complètement à sec, ils prennent conscience que leur meilleure chance de trouver du carburant se trouve dans les ruines recouvertes de sable de Las Vegas.

Mutation


Autrefois, Umbrella Corporation a mené de terribles expériences sur la malheureuse Alice qui ont entraîné une modification de son ADN et lui ont conféré des capacités surhumaines. Ses nouveaux pouvoirs ont fait leur apparition à la fin du 2ème volet. Depuis qu’elle a fui Raccoon City, ils sont devenus encore plus puissants et elle ne parvient pas toujours à les contrôler. Lorsqu’elle entend les appels de détresse du convoi à la radio, sa première réaction est de ne surtout pas intervenir. Elle préfère éviter tout contact avec les survivants car elle est convaincue d’être, elle-même, une menace pour eux. Elle pense que ses mutations ainsi que le lien génétique qui la relie toujours avec Umbrella Corporation peuvent mettre en danger les survivants. Afin de mieux veiller sur eux, elle va donc rester un temps à l’écart et les suivre discrètement dans le désert car elle est bien décidée à protéger le convoi et à essayer de mettre fin aux agissements d’Umbrella Corporation, une bonne fois pour toutes.

Elle sait qu’Umbrella la traque et l’utilise comme un espion, bien malgré elle. Comme elle a très peur de blesser quelqu’un en perdant le contrôle de ses nouveaux pouvoirs ou même de les trahir par un seul regard, elle préfère rester à l’écart des survivants jusqu’au moment où elle ne peut s’empêcher d’intervenir. Lorsque le Dr Isaacs finit, grâce aux satellites, par repérer Alice dans le convoi des survivants, il leur envoie alors une armée de "super zombies". Ces derniers sont le résultat des dernières recherches d’Umbrella Corporation pour tenter de redonner aux zombies un peu de capacité de raisonnement, d’intelligence et d’humanité, le but de ces nouvelles expériences étant de pouvoir se servir d’eux comme des "esclaves" afin d’effectuer les tâches les plus ingrates (un peu comme dans Fido). Malheureusement pour Umbrella, leurs recherches n’ont, une fois encore, pas vraiment donné les résultats escomptés et ces "super zombies" sont maintenant effectivement bien plus rapides, plus forts et plus malins mais pas dociles du tout, ce qui en fait, du coup, des ennemis encore plus redoutables que les précédents. En outre, les mutations génétiques ne concernent pas seulement Alice et les "super zombies" mais également tous les animaux qui se sont nourris de chair infectée par le virus-T comme des chiens et des corbeaux.

Planète terreur

Il y a donc désormais deux types de zombies : ceux du désert (qui ont une peau très sèche et parcheminée ce qui leur donne un peu l’aspect de momies) et les "super zombies" (qui sont une nouvelle génération de créatures extrêmement puissantes et rapides) parmi lesquels figure le personnage de Tyrant dont l’apparence physique se modifie au fil du temps. Les maquillages spéciaux sont l’oeuvre de Patrick Tatopoulos et de son équipe. Il leur a fallu concevoir toutes sortes de prothèses pour les quelques 300 zombies qu’on voit dans le film. Pour l’occasion, ils ont créé une demi-douzaine de visages différents, de torses et de prothèses corporelles afin de constituer une série d’éléments pouvant se combiner entre eux, permettant ainsi de varier l’apparence des zombies dans les différentes scènes où ils sont présents. Dans la scène de la station météo, on a rajouté en post-production des centaines de zombies en images de synthèse aux 300 figurants réellement présents sur le plateau au moment du tournage.

La même technique a été utilisée pour les scènes avec les corbeaux infectés. Sur le plateau étaient seulement présents quatre corbeaux dressés ainsi que quelques créatures mécanisées ou manipulées par des marionnettistes. Par la suite, on a rajouté des centaines de corbeaux en images de synthèse (on y verra, bien évidemment, ici un hommage appuyé au mythique film Les Oiseaux. Les chiens zombies sont également à nouveau de la partie. Pour leur donner leur apparence, on leur a aussi posé des prothèses, tout spécialement conçues pour ne pas entraver les mouvements des bergers belges malinois dressés qui sont intervenus dans ces scènes.

Las Vegas parano

Le premier volet se déroulait dans une installation souterraine secrète et le second à Raccoon City de nuit. Prenant en compte ce qui s’est passé dans les deux précédents volets tout en y rajoutant de nouveaux éléments, ce 3ème volet (qui se déroule 3 ans après la fin du volet précédent) nous entraîne au coeur du désert du Nevada, le tout dans une ambiance post-apocalyptique et un style de western futuriste très inspiré des Mad Max.

L’intrigue est ponctuée de quelques scènes choc qui se déroulent dans plusieurs endroits (la ville de Las Vegas enfouie sous le sable, la station météo entourée d’une clôture de fil de fer barbelé et assiégée par des hordes de zombies déchaînés, les laboratoires souterrains d’Umbrella Corporation où sont effectuées toutes sortes d’expériences) et au cours desquelles on assiste à bon nombre d’affrontements bien musclés et particulièrement sanglants. Alice se sert désormais de kukris, de redoutables et très anciens couteaux népalais pouvant être utilisés soit comme des armes, soit comme des outils.

Si les aficionados du jeu vidéo seront forcément ravis de retrouver Alice (et, bien sûr, la sculpturale Mila Jovovich qui l’incarne avec toujours autant d’enthousiasme) dans de nouvelles aventures, les inconditionnels des films de zombies (version "infestés" et non pas "morts-vivants") risquent, quant à eux, d’être un tantinet déçus car Resident Evil : Extinction en raison de son manque d’originalité, à la fois au niveau du scénario et de la mise en scène, par rapport aux récents Planète Terreur et 28 Semaines Plus Tard.

Resident Evil : Extinction

Réalisation : Russel Mc Mulcahy

Avec : Mila Jovovich, Oded Fehr, Ali Larter, Iain Glen, Ashanti, Mike Epps

Sortie le 3 octobre 2007

Durée : 1 h 30

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