Clefs de Babel (Les)

Pour son 4e roman, Les Clefs de Babel, Carina Rozenfeld s’attaque à un mythe biblique, la tour de Babel. Bien entendu, elle le remet au goût du jour et le rend très humain.

Les hommes ont pollué la Terre : pour survivre ils ont du s’enfermer dans de hautes tours. Mille ans ont passé. Différentes communautés ont évolué durant ce laps de temps dans la tour et des frontières apparemment infranchissables se sont créées.

Tout en haut, vivent les Aériens, les « riches » où vit Liram, un adolescent de 14 ans. Plus on descend, plus on croise la misère. Liram est investi d’une mission, il doit parvenir au bas de la Tour, l’ouvrir et libérer l’humanité.

Dans sa quête, Liram va rencontrer quatre autres adolescents investis de la même mission et qui possèdent aussi des pouvoirs. Lui-même peut parler aux animaux.

Un vrai road-movie que nous propose là Carina Rozenfeld et qui démarre sur les chapeaux de roue. Une aventure où l’on ne s’ennuie pas du début à la fin. Une aventure qu’on aurait aimé vivre soi-même. Mais ce n’est pas qu’une aventure, Les Clefs de Babel aborde les thèmes de l’écologie, du pouvoir et de la nature humaine, mais sans pour cela nous ennuyer. La fin justement est ouverte et augure d’une suite que nous écrira certainement cet auteur que nous aimons bien.

Carina Rozenfeld, Les Clefs de Babel, illustration : Stéphanie Hans, 290 p., Syros